QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ? La plus grande visionnaire de tous les temps |
Da
Vinci Code, et si c'était vrai ? |
AVERTISSEMENT - Si vous n'avez pas encore lu ce roman et avez l'intention de le faire : Ne lisez pas ce qui suit !
DA VINCI CODE, est devenu un best seller mondial. L'histoire est une sorte de quête du saint Graal qui nous transporte dans Paris et en Angleterre à la recherche d'un mystérieux secret. Dans une course contre la montre haletante, Robert Langdon et Sophie Neveu nous font découvrir toute une série de mystères liés aux templiers, au Vatican, à des messages cachés dans les tableaux de Léonard De Vinci, aux évangiles apocryphes et à une descendance sacrée de Jésus et Marie Madeleine... le tout étant fort bien étayé par des références précises à des lieux, des uvres d'art ou des textes religieux (actes de Conciles, textes gnostiques ou évangiles apocryphes...) Bien
que nous ayons entre les mains un " roman ", l'auteur, Dan
Brown, n'hésite pas à débuter celui-ci par
une page intitulée "
Les faits " (p.7 de l'édition Pocket).
Remarquons qu'ils tiennent en une seule page, ce qui est fort peu.
Nonobstant
les qualités narratives du roman, ses rebondissements, son rythme,
son suspense (1), le succès planétaire du DA
VINCI CODE
repose probablement surtout sur la nature des secrets dévoilés
tout au long de la quête de Robert Langdon et Sophie Neveu. Ces
secrets sont si habilement présentés et documentés
qu'ils se transforment en faits concrets. En témoigne les florissantes
visites guidées à Paris sur les lieux décrits dans
le roman. Malgré l'habileté dont fait preuve Dan Brown, sa démonstration est loin d'être convaincante si on est un tant soit peu informé.
Déjà dans ce film, l'auteur propose une relation amoureuse puis maritale entre Jésus et Marie Madeleine. Barbara Hershey & Willem Dafoe Ce
qui est nouveau dans DA
VINCI CODE,
c'est qu'une société secrète, " le Prieuré
de Sion ", aurait été chargée de protéger
la descendance sacrée de Jésus à travers les siècles. (# Les clefs du Da Vinci code, National Geographique channel) Par contre, sa quête du " Saint Graal " identifié à Marie Madeleine, illustration d'un " féminin sacré " ne tient pas debout. Ce secret si jalousement gardé par l'Eglise, car déstabilisateur d'une certaine doctrine chrétienne établie, n'est qu'une baudruche.
|
Un remarquable documentaire écrit par Jean-Marie Condon et Elisabeth Vargas, dirigé et produit par Rudy Bednar a été diffusé sur la chaîne National Geographic :
Certaines
illustrations ou citations en sont extraites (#). Ce qui est prévisible et confirmé dans ce reportage, c'est que Dan Brown défend les thèses développées dans le roman. Il a fini par y croire ; la " création romanesque " devient ainsi " revendication idéologique ", tout en respectant un cadre hypothétique. Certaines questions soulevées par ce roman sont abordées dans les pages suivantes : La Cène peinte par Leonard De Vinci : Jean ou Marie Madeleine ? Marie Madeleine identifiée au saint Graal ? Marie Madeleine, une prostituée aux yeux de l'Eglise ? Marie Madeleine, femme de Jésus ? Où
sont les reliques de Marie Madeleine ?
|
CONCLUSION Je laisserai Dan Brown conclure fort justement sur ce point : "
L'unique force qui puisse défier la foi : c'est l'apathie, le
manque d'intérêt des gens. Que l'on soit ou non d'accord
avec ce que je dis dans ce livre, au moins on en parle. "
|
Et on a pas fini d'en parler. Après le best seller, voilà que le film " Da Vinci code " vient de donner un retentissement mondial à cette histoire. Sa projection, le 17 mai 2006, a fait l'ouverture du Festival de Cannes du cinéma international sous les caméras du monde entier.
Il est fréquent, à Cannes, que les journalistes ne soient pas tendres avec les films "trop attendus". "Le grand bleu" de Luc Besson en avait déjà fait les frais. Il a pourtant eu le succès publique qu'on lui connait. Par exemple, le journal Libération du jeudi 18 mai titrait: "Da Vinci daube", et faisait ce commentaire "Da Vinci code a enduré un Golgotha médiatique cuisant [...] la projection fut secouée de rigolades irrespectueuses, avant de s'achever en concert de sifflets et en concours international de 'moues génées'." Les journalistes de Libération concluent leur article avec un humour de circonstance, très "festival" : " On n'a encore rien dit du clou du Code : Audrey Tautou apprenant qu'elle est la descendante directe du Christ, donc de Dieu. On lui aurait annoncé que le room-service du Carlton ne fonctionne plus au-delà de 23 heures, que la boutique Dior a fermé pour travaux, elle n'aurait pas eut l'air plus dépitée. Hanks lui jette une couvrante sur les épaules et la dirige vers une cellule de soutien psychologique." (P. Azoury & D. Péron) " 'Il s'agit de divertissement dans ce film, pas de théologie. Il ne faut pas se méprendre là-dessus.' (Ron Howard) Ok, c'est noté mais ce que l'on comprend, c'est que le film est particulièrement décevant à regarder - et pas besoin d'être un cryptologue pour décoder ça." (Talia Soghomonian, Metro du jeudi 18 mai) En ce qui me concerne, je défendrai ce film en disant qu'il est très fidèle au roman. Il permet enfin au lecteur du roman de "voir" les tableaux de de Vinci ou les lieux célèbres décrits tout au long du livre. Les explications pseudo-théologiques sont habilement résumées et facilitées par l'imagerie numérique pour préserver les scènes d'action. Il n'y a, en fait, rien qui justifie ce "lynchage" médiatique. Tout au plus une réaction d'énervement face au battage médiatique anonçant le film depuis plusieurs mois. Gageons que le succés probable de ce film n'incite pas une masse de spectateurs à gober sans réfléchir toutes les affirmations farfelues de Dan Brown. Site officiel du film http://www.davincicode-lefilm.fr
|
Autres liens au sujet du Da Vinci code
|
Découvrez Anne Catherine Emmerich Retour Gabriel von Max (1885) " Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich) |