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QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ? La plus grande visionnaire de tous les temps |
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La
Cène peinte par Leonard De Vinci : Jean ou Marie Madeleine ? |
(# Les clefs du Da Vinci code, National Geographique channel) "
Ils s'approchèrent du mur tous les trois. Sophie parcourut attentivement
des yeux la grande photo. Il y avait bien treize personnages: Jésus
au centre, six disciples à sa gauche et six à sa droite. - Regardez bien la personne qui est assise à la place d'honneur, à droite du Seigneur, insista Teabing. Le
plus près possible, elle observa le visage et le buste qui dépassaient
de la table. Les longs cheveux, les petites mains fines, la poitrine
légèrement arrondie, la courbe gracieuse du cou, l'expression
retenue... Sophie n'en croyait pas ses yeux.
"Le grand livre de la Bible" John Bowker Larousse-Bordas / Cerf 1999
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Léonard De Vinci a-t-il fait partie de cette société secrète : " Le prieuré de Sion " ? Il est difficile de répondre avec certitude. Le document " Dossiers secrets " d'Henri Labineau retrouvé à la bibliothèque de France au début des années 60 est d'une origine inconnue. Il n'est corroboré par aucun autre témoignage écrit ou connu de tradition.
Photo
Le prieuré de Sion (#)
Dans la revue "Famille chrétienne n°1479", on trouve cette information utile : "Fondé en 1956 par Pierre Plantard, passionné d'ésotérisme, antisémite notoire, le Prieuré de Sion fut une simple association pour laquelle Plantard créa de toutes pièces une origine médiévale liée aux Templiers, prétendant leur trésor caché à Rennes-le-Château. Il fit mettre ces documents à la bibliothèque nationale puis les fit 'découvrir' par un de ses amis." Vrai ou pas, cela n'a que peu d'importance. Léonard De Vinci a peut-être volontairement introduit une confusion entre Marie Madeleine et l'apôtre Jean. Ce n'est pas impossible. Ce n'est pas certain non plus. L'historien Carlo Pedretti pense que le personnage à droite de Jésus est une femme au regard d'une uvre d'un élève de Léonard De Vinci qui reprend trait pour trait le personnage de la Cène (#).
Néanmoins la Cène de Léonard De Vinci est une interprétation personnelle qui ne repose pas sur l'observation oculaire de l'événement. Que cette perspective lui ait été suggérée par des initiés d'une société secrète, c'est possible. Cela n'en fait pas pour autant une preuve de la présence " historique " de Marie Madeleine au côté de Jésus lors de la Cène. Trop de siècles séparent cette fresque de l'événement. Le
témoignage le plus ancien est, bien-sûr, l'Evangile
selon saint Jean qui nous donne cette précision qui lui est
propre : Ce " disciple que Jésus préférait " se " renverse à même la poitrine de Jésus ". Ce disciple est facilement identifiable à Jean qui se nomme ainsi et n'utilise pas son propre nom dans son Evangile. Ce
n'est pas possible que l'évangéliste identifie ainsi Marie
Madeleine. Il s'agit de 2 personnes distinctes au pied de la Croix : De plus, comme me l'a fait remarqué un internaute (Jean-Marie), ils sont bien treize à table. Marie-Madeleine aurait donc pris la place d'un des douze apôtres, que ce soit le " disciple que Jésus préférait " (Jean suivant la Tradition) ou un autre apôtre parmi les douze. Les Evangiles attestent que même Judas participait aussi au repas pascal.
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Voici une description physique qu'Anne Catherine Emmerich fait de l'apôtre Jean lors d'une vision décrivant le séjour de la Vierge Marie à Ephèse : " Bien des fois j'ai vu entrer chez [Marie, à Ephèse], ou en sortir, un homme que j'ai toujours pris pour saint Jean; mais ni à Jérusalem, ni ici il n'était longtemps de suite dans le voisinage: il allait et venait toujours. Il était vêtu autrement que du vivant du Seigneur: il portait une longue et large robe faite d'étoffe légère, d'un blanc grisâtre. Il était leste et d'une taille élancée; son visage était allongé et délicat; sa tête était nue, et ses longs cheveux blonds partagés derrière les oreilles. A côté des autres apôtres, son aspect doux et délicat lui donnait presque l'air d'une jeune vierge." (VNSJC3 pages 489) Comme la tradition en a conservé le souvenir,Anne Catherine Emmerich décrit un saint Jean aux traits délicats. Avec ses cheveux blonds saint Jean revêtait un aspect presque féminin. On peut penser que Léonard De Vinci a peut-être voulu dépeindre Jean ainsi que la tradition l'a toujours considéré. C'est tout à fait cohérent. |
Anne Catherine Emmerich, à la fin de sa vie, revivait chaque vendredi la Passion du Christ. Elle nous détaille avec simplicité ce qui se passe lors de la Cène. " Dernière Pâque. Jésus
et les siens mangèrent l'agneau pascal dans le cénacle,
divisés en trois groupes: le Sauveur était, avec
les douze apôtres, dans la grande salle; dans les salles latérales,
Nathanaël présidait, comme père de famille, à
l'un des côtés, douze des plus anciens disciples ; de l'autre
côté, douze autres avaient à leur tête Éliacim,
fils de Cléophas et de Marie, fille d'Héli, et ancien
disciple de Jean-Baptiste. La
table était droite et avait la forme d'un demi-cercle. Vis-à-vis
de Jésus, dans la partie rentrante de la table, était
une place vide pour servir les mets. A la droite du Seigneur se tenaient,
si je ne me trompe, Jean, Jacques-le-Majeur et Jacques-le-Mineur;
au bout de la table, Barthélemy; puis en revenant, Thomas et
Judas Iscariote. A la gauche de Jésus étaient Pierre,
André, Thaddée; à l'autre bout, Simon, et près
de celui-ci, Matthieu et Philippe. Un
peu comme dans le Moyen-Orient à notre époque, lors de
repas réunissant de nombreux convives, hommes et femmes se
regroupent dans des lieux distincts. Dans cette vision de la Cène,
les femmes sont regroupées dans une autre salle. De
nombreux détails décrivent un repas pascal dans la tradition
de l'Ancien Testament Pour
plus de détails La
Cène décrite par Anne Catherine Emmerich est bien
plus "
réaliste " ou " crédible "
que celle
de Léonard De Vinci. Cette dernière est plutôt révélatrice
des arts de la table en son temps.
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Elle est bien moins " réaliste " ou " crédible " que la vision décrite par Anne Catherine Emmerich. Si Léonard De Vinci veut faire passer un message, il est plus de l'ordre de la mystification que de la vérité. Même si cette fresque est ancienne, cela n'en fait pas pour autant une preuve de la présence " historique " de Marie Madeleine au côté de Jésus lors de la Cène. Trop de siècles séparent la fresque de l'événement. De plus, quel apôtre lui aurait cédé sa place ? On peut tout aussi bien affirmer que Léonard De Vinci a peint l'apôtre Jean avec les traits délicats et presque féminin que la tradition lui attribue. Ainsi les commanditaires de l'oeuvre non rien trouvé de choquant à voir saint Jean représenté ainsi dans une église.
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Découvrez Anne Catherine Emmerich Retour Maria und Julia Gräfin Schmiesing-Kerssenbrock (vers 1860) " Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich) |