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QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ?

La plus grande visionnaire de tous les temps

 

L'emplacement du tombeau de Marie

 

Anne Catherine Emmerich, stigmatisée et visionnaire, révèle énormément de détails sur la vie de Marie à Ephèse. Elle a ainsi permis en 1891, aux Pères Lazaristes Poulin et Jung, de découvrir la "maison de la Vierge" au sommet du mont Koressos, à 7 Km d'Ephèse.
Depuis, pèlerins et touristes affluent. Paul VI l'a consacrée lieu de pèlerinage en juillet 1967.

Comment ne pas s'étonner que l'Eglise n'ai pas cherché à approfondir les révélations d'AC Emmerich ? Quelles révélations direz-vous ? Celles qui concernaient le chemin de croix et le tombeau de Marie où eut lieu l'évènement extraordinaire de l'Assomption de la Vierge Marie.

Voici le témoignage du Père Poulin concernant le tombeau:

[Gabriélovich] Eugène Poulin (1843-1928)

"Par ailleurs nous avions, bien entendu, entrepris des fouilles que je vais décrire ci-dessous.
Ah! Les illusions du commencement!... On s'était naïvement flatté, tant Catherine Emmerich semblait claire et précise, que la découverte du tombeau de la Vierge serait l'affaire de quelques jours. On eut vite la conviction qu'à moins d'une intervention particulière de la Providence, ou d'un hasard heureux sur lequel on ne pouvait guère compter, on aurait peine à mettre la main sur le précieux tombeau: une chose pourtant resta acquise des études approfondies du texte, ainsi que des innombrables battues faites sur la montagne: le tombeau se trouvait certainement dans la région du Kara-Tchalti. Où?.. De quel côté?.. En haut?.. En bas?.. Impossible de pouvoir le déterminer.
On prit sagement son parti de cette situation, jusqu'à ce qu'il plaise à Dieu de nous venir en aide. On renonça, au moins pour un temps, aux grandes fouilles. Du reste pouvions-nous faire autrement, n'ayant ni l'autorisation ni les fonds, ne sachant même pas de façon approximative où fouiller utilement?
Mais si l'on remit à plus tard la recherche directe du tombeau, on ne renonça jamais à
l'espérance de le trouver un jour, au moment peut-être où nous y penserions le moins. En attendant, jusqu'à nouvel ordre, notre activité devait se borner à trois objets: continuer l'étude des textes; continuer l'étude des lieux; ne pas hésiter à faire des fouilles particulières si nécessaire.
Je dois remercier Dieu ici de la grande facilité qui nous fut donnée de pratiquer tout à notre aise ce genre de fouilles bien précises..." (p.90
"La maison de Marie à Ephèse" Extrait du journal du Père Eugène Poulin, Pierre Téqui Editeur, 2006)

Absence d'autorisation de la part des autorités turques, manque de fonds et difficulté pour déterminer l'endroit semblent avoir été les obstacles les plus marquants. Néanmoins, les visions d'Anne Catherine sont loin de faire l'unanimité en Eglise. En voici un témoignage des plus acerbes à propos de la découverte de la "Maison de Marie" à Ephèse:

"Mon Révérend Père,

Il me serait bien agréable de pouvoir vous confirmer dans votre conviction et de savoir que vous avez retrouvé en effet des édifices aussi vénérables. Malheureusement je n'en puis rien faire, et je ne sais même comment vous dire ce que je pense de tout ceci. Excusez ma franchise et croyez que je m'en voudrais beaucoup de vous avoir blessé. Les révélations de C. Emmerich ne sont qu'une abominable imposture. À qui revient la responsabilité de cette intrigue? Dans quelle mesure la prétendue voyante et son associé Clément Brentano se partagent-ils le mérite équivoque d'avoir compilé tant d'évangiles apocryphes et de légendes mensongères, ce n'est pas à moi de le définir et je crois que l'on peut employer plus utilement son temps. Même en prenant pour or pur ce qui n'est que plomb vil, il ne serait pas difficile de montrer que l'endroit indiqué n'est pas celui auquel vous vous êtes arrêtés [...]" (Extrait de la lettre de l'abbé Louis Duchesne à l'abbé Poulin du 4 février 1892 - p.90 "La maison de Marie à Ephèse" Extrait du journal du Père Eugène Poulin, Pierre Téqui Editeur, 2006)

Avec toutes ces difficultés, le Père Poulain n'a pas eu le succés espéré dans sa recherche. Quelques année plus tard, de nouveaux indices ont été portés à la connaissance de l'humanité par Rosalie Put. Le Père Poulain n'en a probablement pas bénéficié.

 

Depuis le début du 20e siècle, grâce à la mystique belge Rosalie Put, des informations supplémentaires ont été rendues publiques.


Rosalie sur son lit de souffrance un vendredi

Où se trouve donc le tombeau de Marie et comment s'y rendre ?

Revenons aux révélations faites par Rosalie Put.
10 mars 1911
" Peu après son extase, nous entendons Rosalie prononcer les paroles suivantes: "Mon doux Jésus, faites que cela ne soit pas révélé par mon entremise; non, mon Jésus, pas par moi. Je suis prête à souffrir à cette intention. Si telle est votre sainte volonté, que le chef (le Saint Père) commande de le révéler, permettez-moi de rester inconnue et aidez mon confesseur dans cette affaire difficile. Je suis prête à offrir ma vie à cette intention."

Tout cela nous étonne et quand je le dis à Rosalie après son extase elle me prend le dessin des mains et dit: "Voici le chemin qui conduit actuellement à la grotte. Celle-ci - et elle indique les lignes qu'elle a tracées durant son extase - est l'ancienne route, qui est partiellement effondrée. Si on déblaie ce chemin qui entre plus profondément dans la grotte et puis remonte et si on continue à le suivre, alors on aboutira au tombeau de la Mère de Dieu. " " (Journal de Mademoiselle Helena Hoffmann, Rosalie Put de Lummen, Robert Ernst pr. Page 138)

26 juillet 1912
" Quand [Rosalie] apprend que monsieur K partira bientôt pour Ephèse afin d'y faire un pèlerinage aux lieux sacrés, ses yeux se mettent à briller […]
Nous montrons à Rosalie le dessin du chemin de la Croix et du saint tombeau d'Ephèse si fréquemment cité. Longtemps elle regarde le croquis en silence; alors elle lève les yeux vers le crucifix. Quand nous lui demandons instamment de nous dire quelque chose de la grotte et du chemin vers le tombeau qui s'y rattache, elle montre le dessin et dit: "La grotte se trouve plus vers la gauche, en face de la 7e station. Le chemin va d'abord tout droit ensuite il mène, en serpentant, au tombeau. Du doigt elle indique le chemin, tandis que monsieur K. le reproduit au crayon. A la question de monsieur K. si le chemin court sous terre, elle répond: "Oui, puisque les apôtres voulaient cacher le Corps. Maintenant la route est durcie et coupée par-ci, par-là par un mur." Alors nous lui demandons la distance de la maison au tombeau et à la grotte; maintenant Rosalie prend le crayon de monsieur K. le met sur la carte et nous montre que la distance de la maison jusqu'au tombeau et que la distance du tombeau jusqu'à la grotte forment un triangle équilatéral. Alors elle ajoute que le Pape considère cette affaire d'un oeil favorable et qu'il désire que le tombeau soit découvert et vénéré […]
Monsieur K part le 4 août pour Ephèse et est tout heureux parce qu'il pourra assister à la sainte messe en la maison de la Mère de Dieu le 15 août, jour de l'Assomption. " (Journal de Mademoiselle Helena Hoffmann, Rosalie Put de Lummen, Robert Ernst pr. Page 177-178)


Représentation de l'accès au tombeau (reproduite le 26 juillet 1912)

On peut ainsi conclure que la Vierge Marie a été mise au tombeau dans la petite grotte représentant le saint sépulcre, mais pour y accéder il faut passer par une autre grotte qui se trouve donc " en face de la 7e station ".. La distance entre ces 3 lieux semble identique puisqu'ils formeraient " un triangle équilatéral ".

Représentation du chemin de croix et de l'accès au tombeau (reproduite le 29 décembre 1911) (J'y ai ajouté des informations en couleurs pour en faciliter la lecture.)

 

 

 

Anne Catherine Emmerich n'est pas en reste pour décrire cette grotte.

" Mathias et André se rendirent, en suivant le Chemin de Croix de la sainte Vierge, jusqu'à la dernière station, c'est-à-dire à la grotte qui représentait le tombeau du Sauveur. Ils avaient avec eux les outils nécessaires à l'achèvement du sépulcre, car c'était là que devait reposer le corps de Marie.

La grotte n'était pas aussi spacieuse que celle du saint sépulcre; elle était à peine assez élevée pour qu'un homme pût y tenir debout. Le sol s'abaissait à l'entrée, puis on se trouvait devant la couche funèbre comme en face d'un petit autel; les parois de la grotte formaient une voûte. Après avoir travaillé assez longtemps, les deux apôtres disposèrent une porte, qu'ils mirent devant le tombeau pour le fermer. Il y avait, dans la pierre qui formait la couche sépulcrale, un enfoncement correspondant à la forme d'un corps humain enveloppé; elle était un peu relevée à la place de la tête. Devant la grotte, comme devant le saint sépulcre, il y avait un petit jardin avec une enceinte. Les apôtres n'y avaient pas dressé de croix; ils s'étaient contentés d'en graver une sur la pierre. De là jusqu'à la maison de Marie, il y avait environ une demi-lieue […]
Le jour tombait déjà, et on tenait autour de la bière quatre flambeaux sur des bâtons. Le cortège se rendit ainsi, par la voie douloureuse, jusqu'à la dernière station, à l'entrée du sépulcre. Arrivés là, ils déposèrent le saint corps à terre, et quatre d'entre eux le portèrent dans le caveau, et le placèrent sur la couche sépulcrale. Tous les assistants y entrèrent tour à tour, jetèrent sur lui des fleurs et des aromates, s'agenouillèrent et offrirent leurs prières et leurs larmes […]
Ils étaient nombreux; la douleur et l'amour les firent, demeurer là longtemps. et il faisait déjà nuit quand les apôtres fermèrent l'entrée du sépulcre. Ils creusèrent un fossé devant l'étroite entrée de la grotte, et y plantèrent une haie formée de plusieurs arbustes, les uns en fleur, les autres chargés de baies. On n'apercevait plus aucune trace de l'entrée, d'autant plus qu'ils firent passer au pied de la haie l'eau d'une source voisine; il fallait traverser la haie pour pénétrer dans la grotte […]

[Après l'Assomption de Marie]
Ils fermèrent complètement l'entrée du sépulcre de Marie, en élargissant le fossé, en tassant la terre, et en plantant des arbustes alentour. Ils nettoyèrent et embellirent le jardin qui se trouvait devant le tombeau, tracèrent un chemin nouveau autour du sommet de la colline, jusqu'à la paroi postérieure de la grotte, et pratiquèrent dans le rocher une ouverture, par laquelle on pouvait voir la couche sépulcrale où avait reposé le corps de la très sainte Mère, donnée par le Rédempteur mourant à eux tous et à l'Église en la personne de Jean […] Ils érigèrent aussi une chapelle au-dessus de la grotte du sépulcre; ils y dressèrent avec des tapis une tente, qu'ils entourèrent de cloisons en clayonnage. Ils y élevèrent un petit autel formé de trois pierres: l'une servait de base, la seconde s'élevait perpendiculairement sur la première, et la troisième, large et plate, était la table d'autel. Derrière l'autel ils suspendirent un tapis sur lequel était brodée ou tissée une image de Marie; d'un travail fort simple; elle représentait la Mère de Dieu dans son habit de fête de couleur brune, bleue et rouge. " (Visions NSJC 3 p512-535)

Le tombeau est donc à environ une demi-lieue de la maison de Marie soit environ 2 km. On doit pouvoir y trouver les fondations d'une chapelle. La source coule peut-être encore au niveau de la haie à l'entrée de la grotte.

 

 

Le tombeau de Marie à Jérusalem ?

Certains voient, d'après une ancienne tradition, le tombeau de Marie à Jérusalem. Anne Catherine nous donne des informations significatives pour comprendre qu'il n'en est rien.

" Dernier chemin de croix de Marie.

Lorsque l'Église se fut ainsi étendue, Marie se rendit encore une fois d'Éphèse à Jérusalem, un an et demi avant sa mort. Cette fois là aussi je la vis, enveloppée de son manteau, visiter les lieux saints pendant la nuit avec les apôtres. Elle était plongée dans une indicible tristesse, et répétait sans cesse en soupirant: " Mon fils ! mon fils ! " Arrivée à la porte du palais où elle avait rencontré Jésus succombant sous le fardeau de la croix, elle tomba elle-même à terre sans connaissance, et ses compagnons crurent qu'elle allait mourir. On la porta au cénacle, où elle occupait un bâtiment latéral. Pendant plusieurs jours, elle fut si faible et si souffrante, elle eut de si fréquents évanouissements qu'on s'attendait à chaque instant à la voir expirer, et qu'on pensa même à lui préparer un tombeau. Elle choisit elle-même une grotte de la montagne des Oliviers, et les apôtres y firent travailler un beau sépulcre par un sculpteur chrétien.

On avait dit plusieurs fois qu'elle était morte, et le bruit de sa mort et de sa sépulture à Jérusalem se répandit en divers lieux; mais avant que le tombeau fût achevé, elle se trouva rétablie au point qu'elle put retourner à Éphèse, où elle mourut en effet, dix-huit mois après. Le tombeau préparé pour elle sur la montagne des Oliviers ne laissa pas d'être honoré plus tard; une église y fut bâtie. Jean Damascène (j'ai entendu ce nom en esprit, mais je ne sais pas quel est ce personnage) écrivit, d'après une tradition assez répandue, qu'elle était morte à Jérusalem, et qu'elle y avait été ensevelie.

Dieu a voulu que les détails de sa mort, de sa sépulture et de son assomption devinssent seulement l'objet d'une tradition incertaine, de peur que l'esprit païen, encore prédominant, ne pénétrât par là au sein du christianisme, et qu'elle ne fût adorée comme une déesse. " " (Visions NSJC 3 p512-513)

 

"On avait dit plusieurs fois qu'elle était morte, et le bruit de sa mort et de sa sépulture à Jérusalem se répandit en divers lieux; mais avant que le tombeau fût achevé, elle se trouva rétablie au point qu'elle put retourner à Éphèse, où elle mourut en effet, dix-huit mois après."

 

La découverte de l'emplacement du tombeau de la Vierge Marie en novembre 2014. new

"Bonjour, je m' appelle Fabio.
Je voudrais communiquer avec votre association pour vous donner des informations sur la découverte de la grotte où Marie Très Sainte a été emportée au Ciel.
C'est arrivé lors de ma retraite spirituelle à Ephèse du 07/11/2014 au 14/11/2014 avec le Père Gian Paolo Robuffo, OFM Capucins Liguriens, lorsque nous étions les hôtes des Pères Capucins, gardiens de la maison de Marie.
Le supérieur des capucins gardiens de la maison de Maria, le Polonais P. Macec, a été témoin avec moi de la découverte de l'endroit exact comme indiqué sur la carte de Rosalie Put de Lummen.
Comme vous le savez, le tombeau ne peut être ouvert que par un prêtre avec l'accord du pape."

(Le texte, transmis en plusieurs parties entre le 11/12/2020 et le 25/02/2021, a été corrigé et remis en forme en un seul récit par mes soins).

Récit de la découverte:

"La retraite spirituelle était tout à fait libre, quand je ne faisais pas de prières avec la communauté des capucins de Meryem Ana, j'étais autorisée à m'asseoir à gauche de l'autel de la Maison de Marie (celle où est la statue noire de la Madonne sans main). Je lisais les chroniques de A.K. Emmerick écrites par Clemens Brentano sur la vie de Marie, là où elle avait vécu 2000 ans plus tôt, tandis que de nombreux pèlerins, dont de nombreuses femmes turques, venaient rendre hommage à la mère du Christ.
Un après-midi j'ai décidé de prier le chapelet en marchant dans le chemin derrière la maison, sur le flanc de la colline, et j'étais curieux de suivre les indications de Rosalie Put de Lummen sur l'emplacement du Chemin de Croix et du Tombeau. Je veillais à ce que les gardes armés turcs ne me considèrent pas comme un danger et j'avais dit au père Macec de les informer que je priais en marchant.
J'ai ensuite exploré ces lieux pendant au moins deux longs après-midi.

Via Google Earth j'ai superposé la carte de Rosalie sur les photos satellites et essayé d'atteindre l'endroit précis à pied.
Sur la photo [non diffusée par mesure de sécurité], le cercle rouge indique le lieu tandis qu'en haut j'ai indiqué les coordonnées géographiques approximatives.

Notre séjour à Meryem Ana ne devait durer qu'une semaine. Le soir, au dîner, j'ai exposé les résultats de mes recherches aux capucins présents dans la maison. Ils se sont moqués de moi. Mais le P. Macec, le supérieur, m'a cru et il m'a recommandé que j'aille acheter des bottes en caoutchouc à Selkuk parce qu'il a dit qu'il y avait beaucoup de serpents dans les broussailles.

Le lendemain matin, très tôt après l'achat, il pleuvait. Je suis parti explorer le flanc de la colline, je n'avais aucune idée de l'endroit où la grotte pouvait être, donc je cherchais une masse rocheuse, puisse que c'était une grotte. À un certain moment, marchant à travers la colline, un serpent est apparu et m'a bloqué le chemin. J'ai tout de suite pensé que le serpent m'empêchait d'arriver là où se trouvait le lieu de sépulture de la Très Sainte Vierge Marie. J'ai pris un bâton et je l'ai chassé ; avec une grande peur j'ai continué.
Pas même après une vingtaine de mètres, sur ma gauche, une arête de roche plus haute que moi me faisait face, comme un balcon, tout entouré de broussailles et de jeunes pins (qui avaient probablement été plantés par les Turcs après le grand incendie qui a eu lieu quelques années auparavant). J'ai fait le tour de la crête et l'ai escaladée. C'est là qu'au milieu de buissons très denses j'ai trouvé la première pierre collée au sol comme un modèle de petite stèle (j'ai pensé aux stations de croix mentionnées par A.K. Emmerick). J'ai alors mémorisé l'endroit. J'ai ensuite essayé de déplacer des roches avec mes mains puis avec mes pieds, mais après la tentative, j'ai vu mes mains se salir toutes de noir, comme si j'étais dans un péché mortel et que je n'étais pas digne de découvrir cet endroit.

Alors je suis retourné à la Maison de Capucins (qui est située à quelques mètres de la Maison de Marie) pour le déjeuner. Sans tarder, j'ai expliqué avec tant d'insistance ma découverte et l'histoire du serpent que le père Gian Paolo et P. Macec ont commencé à me croire sérieusement. Le père Macec est même venu dans l'après-midi pour explorer l'endroit avec moi, muni d'une barre à mine.
Nous sommes arrivés à l'endroit et une colombe blanche a signalé à P. Macec le même rocher que j'avais visité le matin. Il y avait de la bruine et le brouillard nous a aidés avec les soldats car il y avait peu de visibilité sur ce côté de la montagne. Il y avait un vent fort.
Le P. Macec connaissait aussi les récits de la mystique allemande et de Rosalie Put et je lui ai rappelé que la grotte devait avoir une ouverture depuis le plafond. Pendant au moins une heure nous avons cherché une trappe supérieure juste sur ce promontoire rocheux avec la barre à mine. Il faisait noir et c'est à ce moment qu'il trouva une seconde stèle, plantée dans le sol à droite du rocher.
A notre retour au dîner, nous avons expliqué ce que nous avions trouvé aux autres frères. Tout le monde était d'accord pour dire que l'endroit était exact mais qu'il devait rester secret en attendant les décisions des supérieurs.

Le lendemain, le père Gian Paolo et moi devions prendre l'avion pour retourner en Italie.
Ce que je peux vous dire, c'est que la découverte a certainement été rapportée à l'évêque d'Itzmir et je présume qu'il a demandé l'obéissance à ses subordonnés, peut-être en raison de la présence du président despote Erdogan en Turquie."

Je remercie Fabio pour sa participation à ce site. Il est le réalisateur d'un film (parlé en italien) sur la vie de la Très Sainte Vierge Marie : MARYAM OF TSYON - CAP II Theotokos. Il est visible en cliquant sur ce lien.

maryam

 

 

CONCLUSIONS


Rappelons les paroles de Rosalie :


" C'est la volonté de Dieu que le tombeau soit recherché et trouvé en obéissance au Pape et à l'Eglise et cela grâce aux révélations surnaturelles. Ceci ne réussira jamais par des tentatives privées telle que celle d'aujourd'hui. Cet honneur revient au Pape plutôt qu'à n'importe quel prêtre […]"


Tous les indices communiqués de manière surnaturelle sont ici présentés. C'est à l'Eglise et au saint Père de décider, si telle est la volonté de Dieu, de lancer des recherches. La visite du Pape en Turquie en 2006 n'a semble-t-il pas accéléré les recherches. La découverte probable du site par Fabio en 2014 reste discrète compte-tenu de la situation politique en Turquie.

 

 

 

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William McNichols (c2005)

" Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich)