Les
textes consacrés à Rosalie Put sont extraits du livre
passionnant de Robert Ernst pr. "Sur
les traces d'A.C. Emmerick... Rosalie Put de Lummen, une stigmatisée
du XXe siècle"
"
Rosalie Put naquit à Lummen près de Hasselt (Belgique)
le 2 août 1868.
Elle était
la troisième de neuf enfants. Ses parents étaient très
pauvres et, comme la scolarité obligatoire n'existait pas encore,
la fillette de sept ans fut placée par sa mère dans une
famille de paysans au lieu-dit Vijverzeel. Ce n'est qu'en hiver que
la petite Rosalie pouvait aller à l'école; en été,
elle gardait les vaches et devait en plus accomplir toute une série
de tâches fort lourdes.
A 9 ans et
demi, le jour de sa 1e communion, elle reçu les stigmates.
Elle demanda à Jésus de pouvoir tenir ces signes cachés
et elle réussit à dissimuler cette grande grâce
jusqu'à ses 17 ans.
Rosalie avait
décidé de prendre le voile dans un couvent anversois.
Elle tomba gravement malade et reçu l'onction des malades.
Rosalie ne mourut pas mais elle ne retrouva plus jamais la santé.
Pendant 25
ans elle sera paralysée et restera alitée dans
sa maison natale de Reckhoven, paroisse de Lummen. Jour et nuit elle
souffrait, mais à ses yeux cette souffrance était une
grande grâce.
En novembre 1918,
Rosalie fut atteinte par la grippe espagnole et se trouva à l'article
de la mort. Elle se rétablit pourtant avant de s'éteindre
le dimanche 16 février 1919. Sur son lit de mort, le visage
de Rosalie rayonnait d'un sourire radieux. " (d'après Robert
Ernst pr.)

Rosalie
sur son lit de souffrance un vendredi
Au
delà du fait que Rosalie Put et Anne Catherine Emmerich étaient
voisines (géographiquement) on retrouve en Rosalie les mêmes
caractéristiques mystiques qu'en Anne Catherine. Notamment :
Rosalie
portait les stigmates du Christ (mais seulement le vendredi)
"
Dans la nuit du jeudi au vendredi apparaissent sous la peau des mains,
des pieds
et du front, de minuscules points rouges, toujours au même endroit.
Ces petites taches grandissent et grossissent petit à petit.
Alors arrive le moment où la peau crève d'elle-même
et où les saignements commencent. "
Une
grande croix sanglante apparaissait parfois sur sa poitrine
"
Encore faut-il ajouter que, par intervalles, surtout à la veille
d'une fête de Jésus ou de sa Sainte Mère, une grande
croix sanglante apparaît sur la poitrine de Rosalie, phénomène
qui s'accompagne de grandes douleurs. Sur ordre de son confesseur, elle
dut fréquemment lui en remettre une empreinte sur un linge. Ainsi
il en possédait plusieurs copies. "
Elle
mangeait très peu, voire seulement par humilité pour ne
pas effrayer ses proches, mais n'en avait pas besoin.
"
Au sujet du peu de nourriture dont Rosalie se contentait, l'auteur de
''Pleine de la grâce divine", note: "En ce qui concerne
son alimentation nous avons pu constater avec certitude, que Rosalie
se nourrit fort peu. Des personnes amies, qui sont restées
fréquemment quatre jours et quatre nuits, et d'autres, qui à
la suite de certaines circonstances sont restées quinze jours
près d'elle, ont pu l'observer attentivement. Elle prend des
médicaments et de l'eau si le médecin le lui prescrit.
A part ça, elle grignote de temps en temps un fruit quand des
personnes amies lui en apportent, mais elle en a toujours des ennuis.
Qui la connaît mieux, est convaincu que c'est par humilité
qu'elle se nourrit, afin de cacher à se amis qu'elle ne se restaure
pas à la nourriture terrestre."
Elle
pouvait distinguer des objets sacrés.
"
Rosalie possède aussi la grâce de distinguer des objets
sacrés des autres et de révéler les pensées
secrètes. "La stigmatisée peut, pendant son extase
du vendredi et cela, tout en gardant les yeux fermés, distinguer
les objets sacrés des autres. Et cela sans jamais se tromper!
Lui met-on de pareils objets consacrés tels que: chapelets, médailles,
crucifix, à portée de la main, elle les prendra avec un
sourire de félicité. Elle tient alors ces objets consacrés
avec une telle force, qu'aucun profane ne parvient à les lui
arracher. Seul un prêtre en est capable; à son ordre exprimé
ou seulement formulé consciemment en pensée, elle ouvre
la main telle une enfant obéissante, et rend l'objet." ("
Eine Gottbegnadete (Pleine de la grâce divine) ", Theodor
Timming (pseudonyme A. Mons) cité par Robert Ernst pr. Page 21-26)
Le
vendredi, c'est en extase que Rosalie revivait
la Passion du Christ. Voici un extrait daté du 18 septembre 1903
:
"
Voilà Rosalie, couchée sur un lit misérable mais
propre, comme endormie, les traces sanglantes de la couronne d'épines
sur la tête. Lentement, le sang lui dégouline sur le front,
les yeux, les tempes séchant petit à petit. Aux mains,
je vois les traces sanglantes des clous, le sang en coule doucement
[
]
Entre-temps, il est 11 heures. Rosalie ouvre les yeux. Elle croise les
mains sur la poitrine, regarde le crucifix au pied du lit et prie en
silence [
] Tout à coup, Rosalie fait un léger mouvement
vers la droite et tombe de tout son long, telle qu'elle était
couchée sur le lit, la face sur le carrelage. Tout cela sans
bouger les membres [
] Rosalie reste étendue pendant une
heure sur le sol de pierre froid. Ensuite, elle se redresse lentement,
et, bien que complètement paralysée aux pieds, elle fait
quatre pas et tombe alors face contre terre. Ensuite, elle se redresse
lentement, et, bien que complètement paralysée aux
pieds, elle fait quatre pas et tombe alors face contre terre. Elle
reste affalée pendant quelques minutes, se redresse en chancelant,
comme si elle portait une lourde charge. La même scène
se répète trois fois. La quatrième fois, elle tombe
sur le dos, étend le bras droit et ouvre la main. Le bras tressaille
et la face se convulse comme sous une souffrance atroce. Ensuite, elle
étend le bras gauche et la même scène pénible
se répète. Maintenant, c'est comme si le corps était
élongé, elle met le pied gauche sur le pied droit et les
membres tremblent comme sous l'effet d'une souffrance horrible, mais
pas une plainte ne s'échappe de ses lèvres. Ses yeux sont
toujours fermés. Elle est une image vivante de notre Sauveur
crucifié. Pas un bruit dans la petite pièce! Tous
sont profondément émus et prient en silence. De temps
en temps de profonds frémissements de douleur convulsent son
corps. Elle reste ainsi couchée pendant une heure. Vers une heure
moins dix elle commence à prier doucement, puis plus fort de
sorte que nous pouvons la comprendre. Elle prie pour la rédemption
des âmes du purgatoire et elle s'offre elle-même en holocauste.
Sa figure s'éclaire d'une beauté miraculeuse. Après
quelques instants elle dit: "0 mon Jésus, détachez-moi
maintenant de la croix. '' Elle croise les mains sur la poitrine. Rosalie
reprend conscience et est remise au lit." (Journal de Mademoiselle
Helena Hoffmann, Rosalie Put de Lummen, Robert Ernst pr. Pages 31-32)
Comme on le voit, les points communs ne manquent
pas !
Lien
avec le site de M. Jef Leysen (De vrienden van A.K. Emmerick en Rosalie
Put)
http://members.tripod.com/ake_belgium/
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