QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ? La plus grande visionnaire de tous les temps |
Découvrez
le chemin de croix de Marie à Ephèse |
Le chemin de croix de Rosalie Put Anne
Catherine Emmerich, stigmatisée et visionnaire, révèle
énormément de détails sur la vie de Marie à
Ephèse. Elle a ainsi permis
en 1891 la découverte de la "maison de la Vierge" au
sommet du mont Koressos, à 7 Km d'Ephèse. Comment ne pas s'étonner que l'Eglise n'ai pas cherché à approfondir les révélations d'AC Emmerich ? Quelles révélations direz-vous ? Celles qui concernaient le chemin de croix et le tombeau de Marie où eut lieu l'évènement extraordinaire de l'Assomption de la Vierge Marie. Depuis le début du 20e siècle, grâce à la mystique belge Rosalie Put, des informations supplémentaires ont été rendues publiques. Voilà une représentation du chemin de croix (reproduite le 1er novembre 1911) imprimé sur le bras droit de Rosalie Put :
(J'y ai ajouté des informations en couleurs pour en faciliter la lecture.) Dans un extrait du journal de Mademoiselle Helena Hoffmann, nous trouvons les explications suivantes : 9 octobre 1911 Où commence le chemin de la Croix et que signifie la lettre M sur la carte ? Réponse : le numéro 1 est la première station ; les stations se succèdent d'après les numéros indiqués sur la carte. Le M de la carte signifie la maison de la Mère de Dieu dont on a découvert les ruines [ ] C'est la volonté de Dieu que le tombeau soit recherché et trouvé en obéissance au Pape et à l'Eglise et cela grâce aux révélations surnaturelles. Ceci ne réussira jamais par des tentatives privées telle que celle d'aujourd'hui. Cet honneur revient au Pape plutôt qu'à n'importe quel prêtre [ ]" Elle répond à la question ce que représentaient les différentes stations du chemin de la Croix pour la Vierge; et au révérend R.B. et à Clara qui l'interrogent sur le sens de chaque station elle donne l'explication suivante: "Aucun homme ne peut comprendre les souffrances de la Mère de Dieu pendant le chemin de la Croix. Ceci est un mystère, un secret de tous les temps." dit Rosalie."
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Stations
N° |
Rosalie
Put |
Prions en Eglise mars 2005 |
1ère
station |
la
souffrance au jardin des Oliviers |
Jésus est condamné à mort |
2e
station |
la
nuit que le Seigneur passe en prison |
Jésus est chargé de sa croix |
3e
station |
la
condamnation à la mort en croix |
Jésus tombe sous le poids de la croix |
4e
station |
les
cris hostiles et les huées à l'adresse de son Fils |
Jésus rencontre sa mère |
5e
station |
Marie
voit Jésus, son fils, chargé de la croix |
Simon de Cyrène porte la croix de Jésus |
6e
station |
la
rencontre |
Véronique essuie le visage de Jésus |
7e
station |
la première chute sous la croix La miraculée déclare: "Marie ne vit pas cette chute, parce que la masse compacte lui cachait le Sauveur. Aux cris et aux gestes de la foule, elle comprit que Jésus était tombé. " |
Jésus tombe une deuxième fois |
8e
station |
la
douleur d'être dans l'impossibilité d'aider son fils exténué
et martyrisé |
Jésus rencontre les femmes de Jérusalem |
9e
station |
la seconde chute de Jésus sous la croix "Cette chute, la Mère de Dieu ne la vit pas non plus, Elle était trop éloignée de l'endroit et il y avait tant de monde qui se pressait autour de Jésus." |
Jésus tombe pour la troisième fois |
10e
station |
la
croix au Golgotha |
Jésus est dépouillé de ses vêtements |
11e
station |
la
foule se rassemble et jouit du spectacle de la crucifixion |
Jésus est cloué sur la croix |
l2e
station |
la
crucifixion et en particulier les rudes coups de marteau |
Jésus meurt sur la croix |
l3e
station |
"La
miraculée reconnaît en obéissance que la l3e et l4e
station existent également mais qu'elle ne seront pas révélées
avant que ne soit découvert le tombeau" |
Dans les bras de sa mère |
l4e
station |
Jésus est mis au tombeau |
(Journal de Mademoiselle Helena Hoffmann, Rosalie Put de Lummen, Robert Ernst pr. Pages 153-155) Il y a des différences notables entre le chemin de croix proposé par Rosalie et celui qui est célébré par L'Eglise Catholique actuellement. Rosalie le reconnait elle-même. Celui de l'Eglise est plus fidèle aux Evangiles. La Tradition n'a probablement pas conservé les stations propres à la Passion, telle que Marie l'a vécue.
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Pour méditer le chemin de croix 2020 à partir des visions d'Anne Catherine Emmerich, voici un livret qui en illustre chaque station avec un extrait. Illustration extraite du Chemin de Croix de PRIONS EN EGLISE N°400 - Bayard 2020 |
Rosalie
nous dit : "Aucun homme ne
peut comprendre les souffrances de la Mère de Dieu pendant le
chemin de la Croix. Ceci est un mystère, un secret de tous les
temps." " Pendant tout le temps que dura le supplice [de la flagellation] du Sauveur, je vis la sainte Vierge plongée dans l'extase. Elle voyait et ressentait en esprit, avec un amour et une douleur indicibles, tout ce qu'endurait son fils. Souvent des cris plaintifs s'échappaient de sa bouche; ses yeux étaient rouges de larmes. Elle était voilée et étendue dans les bras de. sa sur aînée, Marie d'Héli, qui était déjà âgée, et ressemblait beaucoup à Anne leur mère. Marie de Cléophas, fille de Marie d'Héli, était aussi là. Les saintes amies de Marie et de Jésus étaient toutes enveloppées de leurs voiles, serrées autour de la sainte Vierge, tremblant de douleur et d'angoisse: on eût dit qu'elles attendaient leur propre condamnation. Marie portait une longue robe bleu d'azur, et par dessus un ample manteau de laine blanche; son voile était d'un jaune pâle. Madeleine était bouleversée et hors d'elle-même ; ses long cheveux flottaient épars sous son voile. " (VNSJC3 p272-273) Ainsi,
pendant la Passion, la Vierge Marie participait aux douleurs de son
fils. En extase (soustraite au monde sensible par l'intensité
de sa contemplation mystique) elle ressentait les souffrances de Jésus. Retrouvons Marie après le sabbat, dans la nuit du samedi précédent la résurrection. " Il était à peu près onze heures de la nuit quand la sainte Vierge, tourmentée par son attente, se leva et quitta le cénacle, enveloppée de son manteau. J'éprouvai une vive inquiétude en voyant cette sainte mère, déjà brisée de fatigue et si affligée, parcourir seule les rues de la ville au milieu de la nuit. Elle alla d'abord à la maison de Caïphe, puis au palais de Pilate, et suivit ainsi toute la voie douloureuse à travers les rues, où régnait un profond silence. Elle s'arrêtait aux endroits où le Seigneur avait enduré les souffrances les plus cruelles ; on eût dit qu'elle cherchait un objet perdu. Souvent elle se prosternait par terre, touchait les pierres ou les baisait, comme si elle eût vu les traces du sang sacré de son fils. Elle adorait pleine d'amour, et toutes les places sanctifiées lui apparaissaient lumineuses. Je l'accompagnai durant tout le chemin, et je ressentis tout ce qu'elle éprouva, selon la mesure de mes forces. " (VNSJC3 p380-381) Il est significatif de constater que la Vierge Marie a été la première a faire ce "chemin de croix" sur les traces même de Jésus, sur la " voie douloureuse ". Elle est à l'initiative d'une tradition pratiquée encore de nos jours le vendredi saint dans nos églises. Que voit Anne Catherine Emmerich à propos du chemin de croix d'Ephèse ? "
Derrière la maison, sur le penchant de la montagne, la sainte
Vierge avait établi un chemin de croix. Durant tout le temps
qu'elle avait passé à Jérusalem après la
mort du Seigneur, elle n'avait pas cessé de suivre la voie douloureuse,
en l'arrosant de ses larmes. Elle avait mesuré pas à
pas les intervalles de toutes les stations, et son amour ne pouvait
se passer de cette contemplation incessante de la voie de douleur. Le chemin de croix d'Ephèse n'a, d'après Anne Catherine, que 12 stations. Elles étaient distantes les unes des autres de la même distance que sur le lieu de la Passion à Jérusalem. Les stations étaient gravées dans la pierre. Il y avait une " éminence " pour symboliser le Calvaire et une " petite grotte dans un autre monticule " pour figurer le " saint sépulcre ". On peut visualiser sur le croquis de Rosalie un point de repère évident : L'éminence qui représente le Golgotha à la station 10. Ce qui est moins clair, c'est l'identification que fait Rosalie de la station 12 : "la crucifixion" alors que cette station semble très éloignée de la station 10. Il s'agit plus probablement de la dernière et 12e station que voit Anne Catherine : la petite grotte figurant le saint sépulcre. Les 13e et 14e stations ne sont pas identifiables. La Vierge Marie n'en serait pas à l'origine si l'on en croit Anne Catherine. Auraient-elles un rapport avec Jésus ressuscité se montrant à Marie Madeleine ?
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CONCLUSION
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Découvrez Anne Catherine Emmerich Retour William McNichols (c2005) " Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich) |