QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ? La plus grande visionnaire de tous les temps |
La
maison de Marie à Ephèse |
En voici un récit : Séjour de Marie à Éphèse. "Vers la quatrième année qui suivit la mort du Christ, lorsque la persécution s'éleva contre Lazare et les siens, Marie reçut un avertissement et Jean la conduisit, avec d'autres personnes, à Éphèse, où déjà quelques chrétiens s'étaient établis. Après l'Ascension de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Marie vécut environ trois ans à Sion, trois ans à Béthanie et neuf ans à Éphèse. Cependant la sainte Vierge ne demeurait pas à Ephèse même; sa maison était située à trois lieues et demie de là, sur une montagne qu'on voyait à gauche en venant de Jérusalem, et qui s'abaissait en pente douce vers la ville. Lorsqu'on vient du sud, Éphèse semble ramassée au pied de la montagne; mais à mesure qu'on avance, on la voit se dérouler tout autour. Au midi on aperçoit des allées plantées d'arbres magnifiques, puis d'étroits sentiers conduisent sur la montagne, couverte d'une verdure agreste. Le sommet présente une plaine ondulée et fertile d'une demi-lieue de tour : c'est là que s'était établie la sainte Vierge. Le pays était solitaire et sauvage; on y voyait, au milieu de petites places sablonneuses, des grottes creusées dans le roc, beaucoup de collines fertiles et agréables, parsemées d'arbres de forme pyramidale, au tronc lisse, et qui forment un très bel ombrage. Avant de conduire la sainte Vierge à Éphèse, Jean avait fait construire pour elle une maison en cet endroit, où déjà beaucoup de saintes femmes et plusieurs familles chrétiennes s'étaient établies, avant même que la grande persécution eût éclaté. Elles demeuraient, sous des tentes ou dans des grottes, rendues habitables à l'aide de quelques boiseries. Comme on avait utilisé les grottes et autres emplacements tels que la nature les offrait, leurs habitations étaient isolées, et souvent éloignées d'un quart de lieue les unes des autres. Derrière la maison de Marie, la seule qui fût en pierre, la montagne n'offrait, jusqu'au sommet, qu'une masse de rochers d'où l'on apercevait, par delà les allées d'arbres, la ville d'Éphèse et la mer avec ses îles nombreuses, Un cours d'eau très sinueux serpentait entre la ville et la demeure de la sainte Vierge, Plus tard, cette localité devint la résidence d'un évêque.
Le fond de cette partie de la maison, séparé du reste par un rideau, formait l'oratoire de Marie. Dans une niche placée au milieu du mur, il y avait une espèce d'armoire qu'on ouvrait en la faisant tourner comme un tabernacle, au moyen d'un cordon. On y voyait une croix longue à peu près comme le bras, et de la forme d'un Y, ainsi que j'ai toujours vu la croix de Notre Seigneur [...]" (VNSJC tome 3 p486-488) Les descriptions d'Anne Catherine sont très détaillées. Cette précision va permettre la (re-)découverte de ce lieu au XIX e siècle.
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Vous voulez en savoir plus sur la forme de la Croix du Seigneur ? |
Dans son livre "Rosalie Put de Lummen une stigmatisée du XXe siècle 1868-1919" Robert Ernst pr. nous relate les différentes péripéties de la découverte de la maison de Marie à Ephèse. C'est le 18 octobre 1881 que le révérend Gouyet trouva la maison de Marie à partir des visions d'AC Emmerick. Ni sa hiérarchie, ni le Vatican n'en furent sensibles. Il fut ignoré, voire injurié, et l'affaire n'eut pas de suite. Photo datée de 1885 (extraite du livre de Robert Ernst) Cette maison fut redécouverte pour la deuxième fois le mercredi 29 juillet 1891 par les Pères Lazaristes Français Poulin et Jung. Robert Ernst pr. nous donne le témoignage de la visite officielle de Mrg André Timoni en ce lieu appelé chapelle de Panaghia-Capouli le 1er décembre 1892: PROCES-VERBAL de la Visite officielle faite à Panaghia-Capouli PROCES-VERBAL de la Visite officielle faite à Panaghia-Capouli par Mgr André
Timoni.
CONCLUSION. Varthaliti, chanoine,
Chancelier de l' archevêché. "Constatant, d'autre part, livre en main et de nos yeux, la conformité parfaite qui existe soit pour le lieu, soit pour la maison elle-même, entre les ruines que nous avons visitées et ce que dit la voyante de la maison de la sainte Vierge à Ephèse" Ce
qu'Anne Catherine a "vu" (avant 1824) se révèle
exact plus de soixante ans après. Seules des traditions locales
faisaient encore le lien entre ce lieu et la Vierge Marie. |
La maison de Marie à Éphèse de nos jours. Un site Internet turc nous dévoile, en autres choses, l'intérieur de la maison de la Vierge à Éphèse. Avec la souris (et Quicktime), on peut faire un tour de 360 degrés, faire aussi pivoter l'image vers le bas et vers le haut. C'est magique d'être virtuellement à l'intérieur ou aux alentours. Voici le lien communiqué amicalement par Gilbert: http://www.kusadasi.biz/virgin-mary/ Un
grand merci. |
Pour revivre les multiples péripéties de la découverte de la maison de Marie à Ephèse, il est indispensable de lire ce livre. Il reprend des extraits du journal d'un des Pères Lazaristes qui l'ont trouvée en 1891: "La maison de Marie à Ephèse" Extrait du journal du Père Eugène Poulin, Pierre Téqui Editeur, 2006 A commander aux éditions Téqui http://www.librairietequi.com/ A la page "biblio" sont présentés de nombreux livres consacrés à Anne-Catherine Emmerich. |
Panaghia-Capouli avant sa découverte de 1891 Voici quelques extraits de ce livre. Tout d'abord, le témoignage d'un autochtone, Andréa, qui venait cultiver du tabac sur ce site.Voici ce que nous rapporte le Père Eugène Poulin: "Le 9 mai
1894, mercredi avant la Pentecôte, Andréa vint de Panaghia à Smyrne et nous profitâmes de l'occasion
pour lui faire subir un interrogatoire en règle sur ce qu'il
savait de Panaghia25. Photo prise aux jours de la découverte (extraite de "La maison de Marie à Ephèse", Pierre Téqui Editeur, 2006) "Interrogatoire d'Andréa sur le passé de Panaghia-Capouli, 9 mai 1894 Voici dans sa
forme naïve de question réponse, le résultat de cet
intéressant interrogatoire. Question: Depuis quand avez-vous
entendu parler de La chambre de droite, dite "chambre de la Vierge" était absolument telle qu'aujourd'hui; les murs dans le même état; le plancher défoncé comme maintenant; la source au milieu de la chambre comme on la voit encore. La porte qui donne du dehors et l'entrée dans cette chambre aussi; cette porte est ancienne. Je n'ai pas touché à cette chambre, si ce n'est pour fermer l'arceau qui la sépare de la chapelle, afin d'empêcher d'entrer par là à la chapelle. Avant cette fermeture, on pouvait aller à la chambre de droite de deux côtés du dehors, par la porte extérieure, du dedans, par l'arceau ouvert. La façade
du vestibule est ce qu'elle était; j'y ai seulement mis
quelques pierres pour la consolider. À l'intérieur de
la chapelle, les murs latéraux de la pièce carrée
étaient tombés, surtout dans le milieu, à peu près
au ras de la peinture ;je les ai relevés au niveau du reste;
et j'ai fait les fenêtres existantes. Le fond de la dernière
pièce s'était écroulé au milieu seulement,
c'est-à-dire là où se trouvent aujourd'hui la
niche et l'autel. Les deux massifs du fond n'étaient pas
écroulés. Par la brèche ouverte dans la muraille
du fond, la terre était tombée, et formait une pente;
on pouvait très facilement par cette pente monter du dedans au-dehors,
ou descendre du dehors au-dedans. Un gros noyer avait même poussé
au milieu de la brèche. C'est à cet endroit qu'est aujourd'hui
l'autel. j'ai arraché le noyer, et fermé la brèche
du fond. C'est moi aussi qui ai fait la fenêtre et la niche que
l'on voit maintenant, ainsi que l'autel qui occupe la niche. |
Les fouilles ultérieures et la découverte des vestiges du foyer Dans ses descriptions, Anne Catherine nous dit à propos de la maison: "Elle était divisée en deux parties par le foyer, placé au centre". Or on ne retrouve pas la trace de ce foyer. Les fouilles ultérieures allaient amener une réponse. [Gabriélovich] Eugène Poulin (1843-1928) "Au mois
d'août 1898, pendant la troisième fouille, on commença
la quatrième. Comme la seconde, elle amena une découverte
merveilleuse à laquelle on ne songeait guère.J'étais
malade à Panaghia. Avant qu'on me descende sur un brancard porté
par quatre vigoureux Turcs, je laissai comme instruction à M.
Jung d'enlever de la chapelle, ce qui restait de terre sur le pavé
ancien, pour voir de quelle nature était ce pavé. Les
hommes commencèrent par déblayer entièrement le
sanctuaire. À mesure qu'ils avançaient, enlevant du sol
les 30 cm de déblai qui le recouvraient, ils mettaient à
jour un pavé formé de petits carreaux de marbre, taillés
en octogone, les uns intacts encore, les autres, le plus grand nombre,
cassés en morceaux. On peut voir ce qui en reste sous l'autel
qui occupe aujourd'hui la chambre de la Vierge. Cette découverte démontre la pertinence des révélations faites par Anne Catherine. La localisation de ce foyer n'était pas possible de son vivant. Il semble avoir été enseveli depuis de nombreux siècles.
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Les fouilles ultérieures et la découverte de l'enceinte octogonale Des découvertes ultérieures sont toutes aussi troublantes. Voici un passage extrait du livre du Père Poulain cité par Robert Ernst : Le
mur octogonal. De cette découverte,
un autre résultat découlait, très appréciable
lui aussi: c'est
la preuve évidente que le dit octogone était depuis longtemps,
bien longtemps, caché sous terre, et que personne du siècle
présent n'avait pu en avoir connaissance, pas même les
gens du pays, pas même les ouvriers qui avaient construit la niche
nouvelle, sans quoi ils seraient allés jusqu'à la fondation
primitive pour y appuyer leur mur, au lieu de la laisser suspendu en
l'air, comme on peut le voir aujourd'hui.
Que devient alors le dire
de ceux qui prétendent que Brentano, ou quelque autre, a pu visiter
Panaghia Capouli, a pu avoir connaissance de l'octogone, et en parler
à C. Emmerick, laquelle n'aurait ainsi que répété
ce qu'elle aurait appris de la bouche de ces pèlerins? "Un octogone depuis longtemps, bien longtemps, caché sous terre" était invisible du vivant d'Anne Catherine. Toute falscification de cette vision n'était donc pas possible. De nouveau la crédibilité des révélations faites par la mystique de Dülmen se confirme. Comment ne pas s'étonner que l'Eglise n'ai pas cherché à approfondir les révélations d'AC Emmerich ? Ce lieu est désormais un lieu de pélerinage proclamé par le pape Paul VI et pourtant il n'y a pas eu de suite ! Quelle suite me direz-vous ? La découverte du tombeau de Marie où eut lieu l'évènement extraordinaire de l'Assomption de la Vierge Marie. Mais ceci est une autre histoire qui nécessitera de présenter Rosalie Put de Lummen. |
Sur Marie de Mandat-Grancey Un grand merci à Gilbert pour cette information étonnante. "Soeur Marie de Mandat-Grancey (1837-1915) acquit la propriété d'Ephèse, la maison de Marie. Voici un blog (en anglais) sur Sur Marie de Mandat-Grancey http://srmarie-lorraine.blogspot.com/: Deux fichiers identiques intéressant sur Sr. Marie de Mandat-Grancey: un en anglais http://www.holyfaceofjesus.com/srmariebio2.pdf, l'autre traduit en français http://www.sistermariefiles.com/SOEUR_Marie_de_Mandat.pdf. " Gilbert
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La réplique de Jamaica Une autre information que l'on doit à Gilbert On apprend entre autre choses qu'une réplique de la maison de Marie à Éphèse est en cours de réalisation depuis au moins juillet 2002 à Jamaica dans l'État du Vermont aux États-Unis http://ourladyofephesushouseofprayer.org/index.html (en anglais) ©
Our Lady of Ephesus House of Prayer, All Rights Reserved Mgr Bernardini, longtemps Archevêque de Smyrne, y célèbra une messe le 15 Août 2008 en la fête de l'Assomption. Gilbert |
Une autre réplique à Buenos Aires Une information en provenance d'Argentine que l'on doit à Frédéric: "San Isidro (où j’habite). Voici un lien video http://www.gloria.tv/?media=118061"
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Découvrez Anne Catherine Emmerich Retour Thomas Jessen (2004) " Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich) |