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QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ? La plus grande visionnaire de tous les temps |
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Le suaire de Turin, véritable relique ? |
C'est un vrai scandale. Combien de chrétiens ont été bernés au fil des siècles ? Bien
entendu, la Science étant "au dessus de tout soupçon",
cette datation "fiable" est restée dans tous les esprits.
Commençons par nous intéresser aux Evangiles. Surtout celui de Jean qui était au pied de la croix et présent ensuite au tombeau pour l'ensevelissement du Christ puis après sa résurrection. Jean 19 :38-42 (Osty) 38 Après cela, Joseph d'Arimathie, un disciple de Jésus, mais qui l'était en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate d'enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. [Joseph] vint donc et enleva son corps. 39 Nicodème aussi vint, celui qui au début était venu vers [Jésus] de nuit; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès d'environ cent livres. 40 Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de bandelettes, avec les aromates, selon que les Juifs ont coutume d'ensevelir. 41 A l'endroit où il avait été crucifié, était un jardin, et dans ce jardin un tombeau tout neuf, où personne encore n'avait été mis. 42 A cause de la Préparation des Juifs, comme le tombeau était proche, ce fut donc là qu'ils mirent Jésus. Jean 20 :1-10 (Osty) Le premier jour de la semaine, Marie la .Magdaléenne vient au tombeau le matin, alors qu'il faisait encore sombre, et elle aperçoit la pierre enlevée du tombeau. 2 Elle court donc et vient vers Simon-Pierre et vers l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit: " On a enlevé le Seigneur du tombeau, et nous ne savons où on l'a mis. " Pierre et Jean au tombeau 3 Pierre sortit donc, ainsi que l'autre disciple, et ils venaient
au tombeau. 4 Tous deux couraient ensemble, mais l'autre disciple courut
en avant plus vite que Pierre et vint le premier au tombeau. 5 Se penchant,
il aperçoit les bandelettes posées là; pourtant
il n'entra pas. 6 Vient donc aussi Simon-Pierre, qui le suivait, et
il entra dans le tombeau. Il voit les bandelettes posées là,
7 ainsi que le suaire qui était sur sa tête, non pas posé
avec les bandelettes, mais roulé à part, dans un autre
endroit. 8 Alors donc entra aussi l'autre disciple, qui était
venu le premier au tombeau; il vit et il crut. 9 Car ils n'avaient pas
encore compris l'Écriture, selon laquelle il devait ressusciter
d'entre les morts. 10 Les disciples s'en allèrent donc de nouveau
chez eux. Une
constatation évidente s'impose ; l'évangéliste
ne dit rien au sujet d'une image laissée sur un linceul ! De
plus, la traduction Osty parle de "bandelettes" et
d'un "suaire", pas d'un linceul. Le doute est donc
permis et même souhaitable.
Commençons par un bref exposé du vocabulaire utilisé dans l'Evangile.
"Linceul et suaire dans l'Évangile Disons que les mots
français: linceul et linge, latins; sindon,
linteum et linteamen, et grecs: sindôn
et othonia, désignent tous une toile de lin. Sindon
et sindôn s'appliquent plutôt à des toiles
fines, comme le grec othonê d'où vient othonia,
un diminutif qui inspire l'idée de taille réduite (petit
morceau) ou de légèreté (voile) [
] A la lumière de ceci, le récit des Evangiles s'éclaire différemment. "Le récit évangélique Les quatre Évangiles,
en se complétant mutuellement, nous apprennent que Joseph d'Arimathie
obtint de Pilate la permission de recueillir le corps du Christ qui
venait de mourir. Il acheta le linceul blanc, détacha le corps
de la croix et l'enveloppa dans la toile de lin. Le linceul de Turin
montre qu'il posa le dos du corps sur la moitié du tissu, entoura
le visage de la mentonnière (le suaire) et rabattit l'autre moitié
de la pièce de lin sur le devant du corps. Celui-ci fut déposé
dans un tombeau neuf, avec une grande quantité de parfums apportés
par Nicodème. Ainsi, on comprend mieux l'effet de la vision qu'ont eu les Apôtres des linges restés à leur place.
A-t-elle au moins laissé des traces dans l'histoire ?
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Le
roi Abgar d'Edesse présente le Mandylion. Icône sur bois
Xe siècle, "Édesse C'est à Édesse
au IVe siècle que nous allons retrouver le linceul, dissimulé
sous la forme d'un portrait du Christ que les Grecs appelleront Mandylion. Le Mandylion
Pour l'auteur, le véritable Mandylion n'est autre que le linceul replié ; linceul qui aurait inspiré des copies postérieures du seul visage du Christ. On peut tout de même s'étonner de qualifier le linceul "d'image sanglante" ; l'image du linceul étant diaphane avec quelques traces de sang. lien: http://www.spiritualite-chretienne.com/christ/mandylio.html L'auteur nous rapporte aussi cette "légende" du "voile de Véronique".
"Le voile de Véronique Mais il ne faut
pas oublier qu'il y eut des "copies" du Mandylion qui,
faute de précisions dans des documents déjà trop
rares, parasitent parfois l'histoire du saint suaire. On raconte que Véronique,
que l'on ne connaît pas autrement, avait essuyé le visage
du Christ portant sa croix et que ce visage s'était imprimé
sur le linge. Mais la plus ancienne version de la légende,
donnée au VIIe ou VIIIe siècle par l'auteur de La Mort
de Pilate, dit simplement, sans allusion à la Passion, que le
Christ imprima son visage sur une toile qu'il donna à Véronique:
ne dirait-on pas une simple transposition de la légende d'Abgar
? Domenico
Fetti (Roman, 1589 - 1623) Cette
"légende" est à plusieurs titres étonnante.
Tout d'abord par le fait que les premiers témoignages historiques
connus ne concernent que l'image du visage de Jésus-Christ. Ensuite,
parce que l'on y retrouve
le sens premier du "suaire", à savoir "un grand
mouchoir servant à essuyer la transpiration du visage".
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Cette chronologie générale rappelle les étapes principales du voyage du linceul du Christ, ou d'autres reliques, à travers les siècles. Elle est réalisée à partir du livre de Daniel Raffard de Brienne et du site : http://perso.wanadoo.fr/gira.cadouarn/france/historique/historique_general. htm
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Crucifixion
de Jésus: "Après l'a voir crucifié, les soldats
prirent ses vêtements, ils en firent quatre parts, une pour chaque
soldat, et sa tunique. Mais la tunique était sans couture, tissée
d'une seule pièce depuis le haut. Ils se dirent donc entre eux
: 'ne la déchirons pas, mais tirons au, sort à qui elle
sera."(Jean, XIX, 23-24). Après sa mort, Jésus fut
mis au tombeau dans un linceul neuf acheté par Joseph d'Arimathie.
Le jour de Pâques, les disciples en arrivant au tombeau, virent
"les linges là, affaissés; et le tissu qui était
sur sa tête n'était pas affaissé avec les autres linges,
mais enroulé, lui, en place" (Jean, XX, 6-7) |
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64 |
Incendie
de Rome par Néron; martyre de Pierre à Rome |
66 |
Début
de la révolte juive contre Rome; elle aboutira en 70 par la destruction
totale de Jérusalem par Titus, puis à la prise de Massada
en 73 ; cette guerre fut racontée en 78 par Flavius Josephe dans
"La guerre des juifs" |
326 |
Hélène,
mère de l'empereur Constantin, (née à Trèves
en 265 et morte à Nicomédie en 327) se rend en Palestine
pour y retrouver les reliques de Jésus: elle y aurait découvert
notamment les clous de la passion, la croix et une tunique dont
elle fit don à la ville de Trèves; le récit de ce
voyage a été écrit par Eusèbe de Césarée
(265 - 340) dans son histoire ecclésiastique |
330 |
Constantin
fonde l'Empire romain d'Orient et Constantinople |
476 |
Les barbares
prennent Rome; Constantinople reste capitale de l'Empire romain |
525 |
Grande crue du Daisan, affluent de l'Euphrate, qui aurait inondé Edesse (cette crue est mentionnée dans les écrits de Procope de Césarée) ; au cours des travaux de reconstruction d'Edesse, on aurait découvert un linge portant l'effigie d'un homme caché au-dessus d'une des portes de la ville. L'empereur Justinien de Constantinople décide de construire la cathédrale Sainte Sophie à Edesse pour y conserver cette image. Il est possible [...] que le Mandylion ait été caché lors du très dur siège de 260, à un moment où l'on crut que les Perses païens allaient prendre la ville; les détenteurs du secret auraient péri peu après. |
594 |
Evagre le Scolastique écrit son Histoire ecclésiastique dans laquelle il fait mention de l'image d'Edesse comme "créée par Dieu, que des mains d'homme n'avaient pas produite" ; il situe sa découverte en 544. Évagre le Scolastique écrit vers 594 que l'image délivra miraculeusement la ville du siège de 544, bien que Procope, vers 550, n'ait pas soufflé mot de cette intervention merveilleuse. |
614 |
Jérusalem
est attaquée et prise par Chosroes II, roi de Perse. A ce moment, le Soudarion était à Jérusalem. Il
est conduit à Alexandrie. |
616 |
Prise
d'Alexandrie par Chosroes II; le Soudarion est transporté
en Afrique du nord, puis à Carthagène en Espagne, puis à
Ecija, dans la province de Séville, puis à Séville,
puis à Tolède |
632-642 |
Invasion
du Moyen-Orient par les arabes. Prise d'Edesse en 639 ; les chrétiens
sont tolérés et la cathédrale Sainte Sophie est préservée
ainsi que l'image d'Edesse |
718 |
Deuxième
siège de Constantinople. A la même époque, les musulmans
envahissent le sud de l'Espagne et, pour mettre à l'abri le
Soudarion, celui-ci est transporté jusqu'a Oviedo. |
787 |
Léon,
lecteur de l'église de Constantinople, témoigne au second
concile de Nicée avoir vu à Édesse l'image dont le pape Étienne III avait déjà parlé
en 769 lors d'un synode au Latran. |
800 |
L'impératrice
de Constantinople, Irène, fait don à Charlemagne de la
tunique du Christ; celui-ci la confia à sa fille, Théodrade,
religieuse de l'abbaye d'Argenteuil; elle sera cachée et redécouverte
en 1156 |
943-944 |
Siège
d'Edesse par l'empereur de Byzance; l'image d'Edesse est échangée
contre la levée du siège, le paiement d'une forte somme
et la libération, des prisonniers musulmans; le mandylion,
nom donné par les byzantins a l'image d'Edesse, part pour
Samosate puis pour Constantinople |
944
(ou 964?) |
L'image d'Édesse
fit, le 15 août 944, une entrée triomphale à Constantinople.
Mais, le trône de l'Empire romain d'Orient manquant chroniquement
de stabilité, Romain Lécapène en fut peu après
expulsé. Une homélie, attribuée à son successeur,
Constantin VII, rappelle la légende d'Abgar, mais suggère
une nouvelle explication de l'image due " à une sécrétion
liquide, sans couleurs ni art de peinture ". Selon cette explication,
le Christ à l'agonie posa son visage ruisselant de sueur "
comme des gouttes de sang ". On s'éloigne donc du Christ
triomphant du Mandylion pour se rapprocher à la
fois de l'image du linceul et de la légende de Véronique. |
(Xe
siècle) |
Une oraison
de Grégoire le Référendaire, conservée au
Vatican [...] parle de " l'empreinte amenée d'Édesse
" dont il dit qu'elle a été " embellie
par les gouttes de sang jaillies de son flanc ". Il avait donc
vu la plaie du côté et, d'après lui, " le sang
et l'eau " qui en avaient coulé. Cette plaie n'était
pas normalement visible sur ce Mandylion qu'évoque ainsi
Grégoire: on avait donc enlevé le treillage d'or et déplié
le tissu. Dorénavant, c'est bien du linceul qu'il sera question à Constantinople. |
958 |
Constantin
VII annonce à ses armées l'envoi d'une eau consacrée
par le contact de plusieurs reliques, dont " le linceul qui a
porté Dieu ". |
1075 |
Le 14
mars, ouverture du coffre contenant le soudarion et d'autres
reliques en présence du roi d'Espagne Alfonse VI, de sa soeur Dona
Urraca et du Cid ; un inventaire des reliques est établi |
1099 |
Prise de Jérusalem par Godefroy de Bouillon |
1113 |
Le coffre
d'Oviedo, contenant le soudarion et d'autres reliques
est recouvert d'une plaque d'argent incitant les chrétiens à
vénérer le saint sang du Christ |
1146 |
Les Turcs
s'emparent d'Edesse ; la cathédrale Sainte Sophie est détruite |
1150 |
Fabrication
du codex Pray qui contient plusieurs miniatures représentant la
Passion dont une représente les saintes femmes venant au tombeau
après la résurrection; on y voit une représentation
du suaire vide avec des marques correspondant aux traces de brûlures
relevées sur le suaire |
1151-1154 |
Nicolas
Soemundarson, abbé d'un monastère irlandais, contempla [...]
à Constantinople " des bandelettes (ou étoffes de
lin, le sens n'est pas sûr) avec le soudarion et le sang du Christ
". Cette mention du sang fait l'intérêt de la citation. |
1156 |
Découverte,
dans l'église du monastère des Bénédictins
d'Argenteuil, d'une tunique tachée de sang; cette tunique
connue sous le nom de sainte tunique d'Argenteuil pourrait bien être
la tunique sans couture que portait le Christ pendant sa passion et qui
fut tirée au sort par les soldats après la crucifixion;
en effet, les taches de sang quelle porte ont une disposition assez semblable
à certaines des taches apparaissant sur le suaire et le groupe
sanguin de ces taches est le même que celui du suaire (A +, groupe
dont la fréquence n'est que de 7 % dans la population) |
1171 |
Guillaume
de Tyr, un chroniqueur du XIIe siècle, raconte qu' [...] Amaury,
roi franc de Jérusalem, de passage à Constantinople, y vit " le drap que l'on appelle synne où il (le Christ) fut
enveloppé " |
1196 |
Redécouverte,
dans la cathédrale de Trèves, dans un vieux caveau, d'une
tunique connue comme la sainte tunique de Trèves, qui aurait
été donnée à cette ville en 325 par Sainte
Hélène, mère de l'empereur Constantin; il s'agirait
peut-être du vêtement extérieur du Christ |
1203 |
Les croisés
campèrent en 1203 en face de Constantinople en attendant leur départ
pour l'Égypte. Parmi eux se trouvait un chevalier picard, Robert
de Clari, modestement possessionné à Cléry (lieu-dit
de Pernois) au nord d'Amiens, et qui nous a laissé un récit
vivant, bien qu'un peu laborieux, de l'expédition. Robert de Clari,
pour meubler l'attente, entreprit la visite de la capitale byzantine.
Ce faisant, il entra dans l'église Sainte Marie des Blachernes,
contiguë au palais impérial et où, nous dit-il, "
le sydoine (linceul) où Notre Sire fut enveloppé y était,
qui chaque vendredi se dressait tout droit, si bien qu'on pouvait y voir
la figure de Notre Seigneur ". |
1204 |
Le 12
avril 1204, les croisés et les Vénitiens prirent [Constantinople]
d'assaut, l'incendièrent en partie et la pillèrent de fond
en comble. Le saint suaire, le " sydoine de Notre Sire ",
disparut au cours du pillage. Robert de Clari témoigne encore:
" ni ne sut-on oncques, ni Grec, ni Français, ce que ce sydoine
devint quand la ville fut prise ". |
1205 |
Finalement, les croisés ne partirent jamais pour l'Égypte. Après avoir conquis Constantinople, ils y fondèrent un empire latin qui devait survivre péniblement pendant cinquante-sept ans, de 1204 à 1261. Certains de leurs chefs profitèrent de l'effondrement de l'Empire byzantin pour s'y tailler des principautés. L'un d'eux, Othon de la Roche, un chevalier franc-comtois, confisqua à son profit l'Attique et la Béotie qu'il se fit donner en fief à l'automne de 1205 par Boniface de Montferrat. Premier duc d'Athènes, il transféra dans sa capitale le saint suaire qu'il s'était approprié lors du sac de Constantinople. Le 1er août 1205, Théodore Ange, neveu de l'empereur détrôné Isaac Il, écrivit au pape Innocent III, de la part de son frère Michel, despote d'Épire, une lettre découverte ces dernières années et où il se plaignait du pillage de la capitale byzantine. Il précisait: " Les Vénitiens ont pris, dans le partage du butin, les trésors en objets d'or, d'argent, d'ivoire, les Français les reliques des saints et, parmi elles, objet sacré entre tous, le linceul dans lequel, après sa mort et avant sa résurrection, Notre Seigneur Jésus-Christ fut enveloppé. Nous savons que ces objets sacrés sont recelés à Venise, en France et en tous autres lieux d'où venaient les pillards et que le saint linceul l'est à Athènes " (en latin: Sacrum Linteum in Athenis). |
1207 |
Nicolas
d'Otrante, abbé de Casole, qui s'y trouvait cette année-là,
parlant en 1207 du pillage des reliques de 1204, cite " les linges
que nous avons vus plus tard de nos yeux ". Puis commence une éclipse dans l'histoire du linceul. |
1248 |
La couronne d'épines est transférée à la Sainte Chapelle que Saint Louis vient de faire construire pour la recevoir |
1261 |
Les Grecs chassent les Francs de Constantinople |
1337 |
Début de la guerre de 100 ans |
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1350 |
Première ostension du saint suaire à Lirey (Champagne) |
1353 |
Le chevalier Geoffroy de Charny obtient du roi Jean le bon une rente pour fonder l'Eglise collégiale de Lirey |
1354 |
Le saint suaire est confié à la collégiale de Lirey |
1356 |
Bataille
de Poitiers contre les anglais, le 19 septembre; mort de Geoffroy de Charny
sur le champ de bataille; sa veuve, Jeanne de Vergy obtient du roi que
les subventions soient continuées en faveur de son fils Geoffroy
II de Charny |
1389 |
Rédaction
du mémoire de Pierre d'Arcis, évêque de Troyes, prétendant
que le suaire de Lirey est un faux (peinture) et demandant l'interdiction
de son exposition |
1400 |
La fille
de Geoffroy II de Charny, Marguerite de Charny, épouse Jean de
Beaufremont ; celui-ci se fera tuer à Azincourt en 1415 ; en 1418,
Marguerite de Charny épousera en secondes noces Humbert de Villersexel,
seigneur de Saint Hippolyte sur le Doubs |
1418 |
Le suaire est remis à Humbert de Villersexel par les chanoines de Lirey ;
il sera conservé au château de Monfort, près de Montbard,
puis transféré à Saint Hippolyte sur le Doubs, dans
la chapelle des Buessarts |
1431 |
Le 31
mai, Jeanne d'Arc est brûlée vive sur la place du
vieux marché, à Rouen |
1438 |
Mort
de Humbert de Villersexel ; les chanoines de Lirey désirent récupérer
le suaire; Marguerite de Charny refuse; l'affaire sera portée
devant le parlement de Dole (mai 1443) puis le tribunal de Besançon
(juillet 1447) qui donneront tous les deux raison à Marguerite
de charny. Les chanoines n'en resteront pas là et demanderont l'excommunication
de Marguerite de Charny, à laquelle ils renonceront moyennant compensation
financière en 1459 (ce qui représente quand même 21
ans de querelle!) |
1453 |
Bataille de Castillon et fin de la guerre de cent ans Le saint suaire est cédé au duc Louis de Savoie par Marguerite de Charny et arrive a Chambery |
1494 |
Le suaire est exposé à Vercelli pour le jour du vendredi-saint |
1509 |
Marguerite
d'Autriche fait don au suaire d'un nouveau reliquaire en argent |
1516 |
François
1er vient à Chambéry le 15 min 1516 pour vénérer
le suaire après la victoire de Marignan (1515) |
1520 |
Rupture
de Luther avec Rome, entre autres à cause de la dévotion
aux reliques jugée excessive; début du protestantisme |
1532 |
Incendie
de la sainte chapelle de Chambéry dans la nuit du 3 au 4 décembre;
le saint suaire est endommagé par le feu et par l'eau qui
sert à éteindre l'incendie |
1534 |
Authentification
du saint suaire après restauration par les Clarisses de
Chambery |
1535 |
Guerre
de Charles Quint contre François 1er qui envahit la Savoie; le saint suaire est transféré a Vercelli (Piémont),
et exposé a Turin le 4 mai |
1537 |
Le suaire est exposé à Nice où il reste jusqu'en 1543 |
1553 |
Les troupes
françaises mettent à sac Vercelli le 18 novembre; le suaire est sauvé par un chanoine qui le cache dans sa maison |
1578 |
Arrivée
définitive du saint suaire à Turin le 14 septembre |
1694 |
Le saint
suaire entre dans la chapelle royale de la cathédrale de Turin
(1 juin), dans le sanctuaire conçu spécialement par Guarino
Guarini, où il se trouve toujours; il est fixé sur une doublure
noire neuve confectionnée par le bienheureux Sébastien Valfré
qui ajoute également quelques rapiéçages là
où les réparations des clarisses sont insuffisantes |
1868 |
La princesse
Clotilde de Savoie coud une nouvelle doublure de soie rouge à l'envers
du suaire |
1898 |
Première
photo du saint suaire par Secundo Pia et découverte qu'il
s'agit d'un négatif photographique |
1969 |
Une commission
de scientifiques est autorisée à examiner le suaire;
de nouvelles photos sont prises par Giovanni-Battista Judica-Cordiglia,
cette fois en couleurs et sous éclairage par lampe de Wood |
1972 |
Tentative
d'incendie criminel le 1er octobre; le suaire est épargné |
1973 |
Prélèvement
d'échantillons par Max Frei en vue d'une étude sur les pollens
et par d'autres scientifiques pour étude sur les taches de sang |
1978 |
Etudes
scientifiques par le STURP |
1988 |
Datation
au carbone 14 qui conclut à un faux créé entre 1260
et 1390 |
1989 |
Symposium
scientifique de Paris et création du CIELT; mise en évidence
de fautes grossières dans la datation au carbone 14 |
1993 |
Symposium
scientifique de Rome; confirmation par la communauté scientifique
de son authenticité |
1997 |
Incendie
criminel de la chapelle royale de Turin ; le suaire échappe
"miraculeusement" à la destruction |
1997 |
Symposium
scientifique de Nice: confirmation que le linceul de Turin n'est pas
une réalisation humaine |
Au cours de son transfert de Chambéry à Turin, le Linceul qui fut le premier et se trouve être le dernier témoin de la résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ, séjourna en la citadelle du Château de Nice de 1537 à 1543 . C'est en mémoire de ce séjour que fut fondée en 1620 dans cette ville la Confrérie du Saint Suaire.
lien : http://membres.lycos.fr/chaffre/penitents_rouges_nice/STSUAIRE.htm
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Un témoignage historique nous encourage à considérer avec prudence la datation au carbone 14. Le linceul de Turin présente de nombreuses déchirures ou brûlures. Parmi elles, on trouve 4 trous disposés en L. Dans un documentaire réalisé par Paul McGuire "Saint Suaire: La fin d'un mystère" diffusé par France 5, on trouve ce témoignage: "L'origine de ces 4 trous disposés en L n'est pas bien établie. Au coeur de la bibliothèque nationale de Budapest se trouve le codex de Pray, un des plus ancien texte en vieil hongrois. Il contient une illustration de la préparation du corps du Christ pour la mise au tombeau. Le linceul sensé envelopper son corps est bien visible. Il est même tellement détaillé que c'est une mine de renseignements historiques." "L'image montre le tissage à chevrons caractéristique ainsi que 4 trous. S'agit-il des trous de tisonier présents sur la toile? L'artiste connaissait-il le Saint Suaire? Tout ceci est d'autant plus remarquable que le manuscrit en question date de 1190 soit 70 ans plus tôt que la plus ancienne datation au carbone 14."
|
Comme on peut le constater, nombreuses sont les références historiques au "suaire" ou au "linceul" du Christ avant la période obtenue par datation au carbone 14 (zone en bleu). Aurait-on fabriqué un linceul tout neuf au Moyen-Age, au moment de sa réapparition à Lirey ? Le vrai linceul, attesté par de nombreux témoignages, avait-il disparu ? Une "image ensanglantée" a-t-elle existé ? Anne
Catherine Emmerich, à la fin de sa vie, revivait chaque vendredi
la Passion du Christ. Elle nous détaille sur plus de 250 pages
tous les évènements, minute par minute. Témoignage sur la relation entre Jésus et Abgar, le roi d'Edesse : " Au même temps, je fus témoin d'une scène qui se passa. dans une ville, non loin de Damas. Un roi souffrait d'une éruption qui, à demi sortie, lui était tombée sur les pieds, de telle sorte qu'il boitait. Des voyageurs lui avaient beaucoup parlé de Jésus, de ses miracles et de l'irritation qu'il avait excitée parmi les Juifs le jour de Pâques; leurs récits inspirèrent au roi, qui était homme de bien, une grande affection pour Jésus et le désir de le voir. Il espérait même être guéri par lui, et il lui écrivit pour l'appeler auprès de sa personne. En outre, il manda un jeune homme de sa cour qui savait peindre et lui remit sa lettre, lui ordonnant de faire le portrait de Jésus, s'il ne pouvait pas le déterminer à satisfaire à sa demande, appuyée par des présents. L'envoyé partit aussitôt avec six serviteurs, lui sur un chameau, eux sur des mules. Je
vis cet homme arriver, avec sa suite, à quelque distance de l'endroit
où Jésus enseignait, et où plusieurs personnes
avaient établi leurs tentes. Il chercha, sur-le-champ, à
pénétrer jusqu'à lui. Ne pouvant pas lui parler
pendant qu'il prêchait, il voulut, du moins, l'écouter
et faire, en même temps, son portrait. Depuis longtemps déjà il s'efforçait en vain de se faire jour à travers la
foule attentive, lorsque Jésus, l'apercevant, dit à
un ancien disciple de Jean qui se trouvait près de lui, d'aider
cet homme qui ne pouvait écarter la foule, de le faire approcher
et de lui ménager une place sur un banc. Le disciple, après
avoir conduit l'envoyé au lieu désigné par Jésus,
fit aussi asseoir les gens de sa suite, de manière qu'ils pussent
voir et entendre le Seigneur. Ces derniers apportaient les présents
du roi, qui consistaient en étoffes, en petites plaques d'or
et en plusieurs couples de beaux et bons agneaux. Jésus
enseigna quelque temps encore, et envoya ensuite dire à cet homme
qu'il pouvait se présenter et remplir son message. II vint donc
vers le Sauveur, suivi des serviteurs et des présents. Il ne
portait pas de manteau, mais seulement un vêtement court qui ressemblait
à l'habit d'un des trois rois. Le tableau,
qui avait la forme d'un bouclier, était suspendu par un cordon
à son bras gauche; dans la main droite il tenait la lettre
du roi. Il se prosterna, ainsi que les siens, la face contre terre,
devant le Seigneur, et lui dit: " Votre serviteur est l'envoyé
d'Abgare, roi d'Édesse, qui étant malade vous adresse
cette lettre, et vous supplie d'agréer ces présents.
Jésus lui répondit qu'il était satisfait des bonnes
dispositions de son maître, puis il ordonna aux disciples de prendre
les dons et de les distribuer aux plus pauvres des assistants, ensuite
il ouvrit la lettre. Je ne me souviens plus du contenu, sinon que le
prince lui disait, entre autres choses, qu'il avait le pouvoir de ressusciter
les morts, et qu'il le priait de vouloir bien venir le guérir. Lorsque Jésus eut lu la lettre, il la retourna, prit un crayon,
qu'il tira de son sein, et écrivit plusieurs mots en gros caractères,
après quoi il la replia. Jésus se fit alors donner de
l'eau, se lava le visage, contre lequel il pressa l'enveloppe molle
de la lettre, qu'il remit enfin à l'envoyé. Celui-ci l'appliqua
sur son portrait (je crois que Jésus lui avait dit de le faire)
; alors le portrait changea d'aspect et devint parfaitement ressemblant (1). Le peintre, ravi de joie, montra le portrait aux assistants, se
prosterna devant Jésus, et s'en retourna aussitôt.
|
"
De tous côtés les gens en habit de fête se rendaient
au Temple; les uns s'écartaient du cortège par une crainte
pharisaïque de se souiller, d'autres témoignaient quelque
compassion. Simon avait à peine fait deux cents pas en portant
la croix, lorsqu'une femme de haute taille et d'un air distingué,
tenant une jeune fille par la main, sortit d'une grande maison située
à gauche de la rue, et se précipita au devant du cortège.
C'était Séraphia, femme de Sirach, membre du sanhédrin,
celle qui depuis, reçut le nom de Véronique, de vera icon
(vrai portrait), par suite de l'acte qu'elle accomplit en ce jour. Anne Catherine Emmerich nous relate avec combien de détails ce qu'on a appelé la " légende du voile de Véronique ".
Et
nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! |
Tableau
de Gaspard Baldouino (1590-1669) "
Alors Jean s'approcha de la sainte Vierge et la pria de se séparer
du corps de son fils, afin qu'on pût achever de l'embaumer avant
l'ouverture du sabbat, qui était proche. Marie embrassa tendrement
le saint corps et lui dit adieu dans les termes les plus touchants.
Puis Jean, aidé de Joseph et de Nicodème, qui attendaient
déjà depuis quelque temps, l'enleva des bras de sa mère
sur le linge où il était placé, et ils le portèrent
au lieu où ils devaient achever l'embaumement. Marie, livrée
de nouveau à sa douleur, que ses soins pieux avaient un instant
soulagée, retomba, la tête voilée, dans les bras
des saintes femmes. Madeleine se précipita quelques pas en avant,
les bras étendus, comme pour empêcher que son bien-aimé
ne lui fût ravi, puis elle revint vers la sainte Vierge.
"Le côté du drap sur lequel le corps était couché avait reçu l'empreinte de la partie postérieure, le côté qui le recouvrait celle de la partie antérieure ; mais pour avoir cette dernière dans son ensemble, il fallait réunir deux coins du drap qui avaient été ramenés par-dessus le corps. Ce n'était pas l'empreinte de blessures saignantes, puisque tout le corps était enveloppé et couvert d'aromates ; c'était un portrait surnaturel, un témoignage de la divinité créatrice résidant toujours dans le corps de Jésus. J'ai vu beaucoup de choses relatives à l'histoire postérieure de ce linge, mais je ne saurais pas les mettre en ordre. Après la résurrection il resta avec les autres linges au pouvoir des amis de Jésus. Une fois je vis qu'on l'arrachait à quelqu'un qui le portait sous le bras ; il tomba deux fois aussi entre les mains des Juifs et fut honoré plus tard en divers lieux. Il y eut une fois une contestation à son sujet : pour y mettre fin, on le jeta dans le feu ; mais il s'envola miraculeusement hors des flammes, et alla tomber dans les mains d'un chrétien. Grâce à la prière de quelques saints personnages, on a obtenu trois empreintes tant de la partie postérieure que de la partie antérieure par la simple application d'autres linges. Ces répétitions, avant reçu de ce contact une consécration que l'Eglise entendait leur donner par là, ont opéré de grands miracles. J'ai vu l'original, un peu endommagé et déchiré en quelques endroits, honoré en Asie chez des chrétiens non catholiques. J'ai oublié le nom de la ville. qui est située dans un pays voisin de la patrie des trois rois. J'ai vu aussi, dans ces visions, des choses concernant Turin, la France, le pape Clément 1er l'empereur Tibère, qui mourut cinq ans après la mort du Sauveur : mais j'ai oublié tout cela." (http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/LaPassion/51lecorp.html)
"J'ai vu encore que Lentulus désirait ardemment de faire le portrait de Jésus et qu'il se fit donner à cet effet beaucoup de détails par Pierre. Il essaya plusieurs fois ; mais Pierre, en voyant ses ébauches, disait toujours que ce n'était pas encore ressemblant. Enfin Lentulus s'étant endormi en priant, je vis une apparition du Sauveur porter le suaire à son visage et y laisser l'empreinte de sa face que Lentulus trouva à son réveil. J'ai l'idée que ce portrait existe encore et qu'il a opéré autrefois beaucoup de miracles. Lentulus fit encore des représentations d'autres objets qu'il s'était fait décrire, par exemple de la grotte d'Elie sur le mont Carmel. Il fut l'un des premiers qui se firent chrétiens à Rome. J'ai vu souvent trois images miraculeuses de Jésus : j'ai vu tout cela beaucoup plus clairement, quand j'avais neuf a dix ans. Le suaire de Véronique est passé à Thaddée qui s'en est servi pour opérer des miracles à Edesse et ailleurs. Il est maintenant dans une ville où se trouve un des linceuls de Jésus-Christ : c'est à Turin, si je ne me trompe. Le portrait de Lentulus se trouve dans un endroit (note : à Pérouse) où il y a encore deux des linges qui ont servi à ensevelir Jésus et où l'on conserve dans une belle église l'anneau nuptial de Marie, derrière une grille fermée par plusieurs serrures. Les gens pieux qui se marient font toucher leurs anneaux à ces serrures. Cet anneau est très large, il y a en haut et en bas un rebord : il n'est ni d'or ni d'argent : il est de couleur sombre avec des reflets chatoyants. Des lettres et des signes sont gravés autour. Le suaire qui est a Rome est un linge qui a servi à envelopper ceux sur lesquels Jésus fut déposé pour être embaumé et sur lequel son visage s'est imprimé miraculeusement. En le comparant avec l'autre, on l'a trouvé parfaitement semblable. J'ai su aussi toute l'histoire de ce linge, mais je l'ai oubliée. Un linceul de Jésus vint en la possession d'un disciple de Jérusalem qui était au temple : il tomba plus tard dans les mains des Juifs. Ils essayèrent de le brûler, mais je vis le linceul s'envoler en l'air : je vis toute une histoire à ce sujet : il y eut un évêque de Syrie qui eut à son sujet beaucoup de contestations avec les Juifs et qui finit, si je ne me trompe par en rester possesseur. Je crois avoir une relique de cet évêque." ( http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume6/chapit14.html)
Véronique déploya devant lui le suaire, et à sa vue il fut guéri. La face de Jésus s'y était imprimée avec son sang. L'empreinte était plus large qu'un portrait, parce que le suaire avait été appliqué autour du visage. Sur l'autre linge, on voyait l'empreinte du corps flagellé du Sauveur. Je ne vis pas l'empereur toucher ces reliques. Il voulait retenir Véronique à Rome, et lui donner une maison et des esclaves; mais elle le pria de la laisser retourner à Jérusalem pour mourir au lieu où était mort Jésus. Elle y revint, en effet; et, lors de la persécution qui jeta Lazare et ses surs dans la misère et l'exil, elle prît la fuite avec quelques autres femmes. Elle fut prise et enfermée dans un cachot, où elle mourut de faim pour le nom de Jésus, à qui elle avait si souvent donné la nourriture corporelle. J'ai vu aussi comment, après la mort de Véronique, le voile passa aux saintes femmes, puis à Edesse, où le porta le disciple Thaddée, et enfin à Constantinople. " (Visions NSJC 3 p480-481)
Elle nous apprend que, au premier siècle, le suaire et le linceul étaient conservés par Séraphia (surnommée probablement Véronique plus tard). Ensuite le "voile" (probablement le suaire) a voyagé par Edesse et Constantinople. Le linceul faisait peut-être aussi partie "du voyage". Si
Anne Catherine Emmerich rejoint l'Histoire et clarifie beaucoup d'hypothèses,
il n'en reste pas moins un mystère : La nature de cette image
miraculeuse. |
![]() Retournons au livre de Daniel Raffard de Brienne " Enquête sur le Saint Suaire " dans la partie consacrée aux examens scientifiques. "Le tissus L'examen des fils
tissés, de grosseur irrégulière, apporte une indication
intéressante. La fibre du lin se tord spontanément au
séchage en forme de S. Or les fibres des fils du linceul présentent
une torsion en forme de Z qui provient d'un filage à deux fuseaux. Ce mode de filage était spécifique de l'Égypte
ancienne et s'étendait sans doute aux régions voisines
puisque l'on a trouvé des fils à torsion en Z dans le
désert de Judée et à Palmyre en Syrie [
]
"Le sang du linceul Tout d'abord, alors
que l'image du corps, est, nous l'avons dit, un négatif au sens
photographique du terme, les taches de sang sont en positif ; sur les
clichés négatifs où le corps apparaît en
positif, le sang est au contraire blanc. On le voit aisément,
par exemple, sur les images de la face.
"Peintres et peintures En attendant le
résultat de ces nouvelles recherches, on peut en tout cas affirmer
définitivement: le sang du linceul est bien du sang et non
de la peinture comme beaucoup se plaisaient à l'affirmer - et
l'affirment encore! Médaille
du pèlerinage de Lirey
(XIVe siècle)
"La
vraie nature de l'image
On le voit, les
chercheurs ont dépensé beaucoup d'imagination pour tenter
d'expliquer la formation de l'image du linceul. Très légitimement.
Ce qui n'est plus légitime, et l'on voit là percer des
arrière-pensées idéologiques, c'est que toutes
les hypothèses que nous avons passées en revue continuent
à avoir des défenseurs et qu'il s'en crée même
de nouvelles de la même cuvée. (Saint Suaire: La fin d'un mystère Paul McGuire WNET, La Cinq) Cette image a un
modelé rendu par la couleur plus ou moins foncée de la
roussissure: plus un point du corps est éloigné plus il
est clair.
D'autres
particularités étranges
À scruter le linceul, on y découvre maint motif d'étonnement. En voici quelques-uns.
Arrivés au
terme de cette étude, nous nous trouvons en possession d'une
masse d'informations. Parmi ces informations, il s'en trouve qui, bien
qu'objectivement constatables et constatées, ne trouvent aucune
explication dans les lois de la nature ou vont même à l'encontre
de ce qu'on sait de plus certain dans ce domaine. On
en vient nécessairement à prononcer le mot miracle, car
cette situation est très précisément ce qui définit
le miracle: effet dont la cause ou le processus échappe à
la raison de l'homme [
] " (Daniel
Raffard de Brienne)
Finalement ne sommes-nous pas là face à un Miracle. Miracle visible par tous, si on veut bien "ouvrir les yeux".
|
Possibilité d'approfondir ces points sur le site très documenté de François Giraud : http://pagesperso-orange.fr/gira.cadouarn/france/index_fr.htm
|
En vérité, aussi incroyable que cela puisse paraître, la "photo" ci-dessous est bien celle du visage de Jésus.
Ce
linceul témoigne de la Passion de Jésus-Christ :
Rendons
grâce à Dieu ; Lui qui nous a laissé ce témoignage
extraordinaire pour faire mémoire de la Passion de son Fils unique
Jésus. |
![]() |
D'autres informations fournies par Jacques Atlan sur le Linceul de Turin et le Mandylion à la page: Un Visage a pris forme |
LA SAINTE TUNIQUE D'ARGENTEUIL "Vénérée
comme étant la tunique "inconsutila" c'est-à-dire,
sans couture, que les soldats se seraient partagés au pied de
la Croix, on possède des documents qui attestent qu'elle a été
donnée en l'an 800, par Irène, Impératrice de Byzance,
à Charlemagne qui, à son tour, en confia la garde à
sa fille Théodrade, qui avait pris le voile à l'abbaye
d'Argenteuil. lien: http://www.spiritualite-chretienne.com La
Sainte Tunique lors de l'ostention de 1984 "Selon la légende, la tunique aurait été retrouvée au IVe siècle par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, puis conservée à Constantinople jusqu'au VIIIe siècle. En l'an 800, l'Impératrice de Byzance, Irène, l'aurait ensuite offerte à Charlemagne lors de son sacre comme empereur d'Occident. Et celui-ci l'aurait donnée en garde au monastère de l'Humilité-de-Notre-Dame d'Argenteuil, dont sa fille Théodrade était prieure. En 850, les Normands pillèrent le hameau d'Argenteuil et la basilique Saint-Denys. Avant leur arrivée, la tunique avait été cachée dans un mur. En 1003, l'abbaye a été reconstruite et la relique retrouvée. Elle est ensuite vénérée jusqu'au XVIe siècle, mais elle aurait brûlé partiellement ou aurait été cachée lors de la prise d'Argenteuil par les Huguenots en 1567. Sous la Révolution, le prieuré bénédictin est supprimé, et la relique remise à l'église paroissiale. Mais en 1793, le curé d'Argenteuil Ozet la découpe en morceaux et l'enterre dans son jardin avant d'être emprisonné durant deux ans. En 1795, il ressort la tunique et fait recoudre les différents fragments." http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Tunique_du_Christ La
Tunique d'Argenteuil, sortie de sa châsse. lien:
http://bible.archeologie.free.fr/tuniqueargenteuil.html
LE SUAIRE D'OVIEDO
(photo extraite du documentaire "Ils veulent cloner le Christ") "Dans
la cathédrale d'Oviedo, capitale de la Principauté
des Asturies, on vénère depuis le XI° siècle
un tissu de lin qui, selon une tradition ancienne, aurait été
placé - soit sur le visage de Jésus-Christ à la
descente de la Croix et jusqu'à son enterrement - soit par-dessus
le Linceul lors de la mise au tombeau. lien
: http://anagogie.free.fr/1-reliques.htm LA SAINTE FACE DE MANOPPELLO
"Selon des
sources du Sanctuaire, une image est imprimée sur le voile de
la Sainte Face (17x24 centimètres) mais les études scientifiques
réalisées jusquà présent confirment
labsence de peinture sur le voile. lien: http://www.spiritualite-chretienne.com/christ/voiles.html#Manoppello
http://www.israelshamir.net/Contributors/Face_of_Jesus.fr.htm D'après Daniel Raffard de Brienne, le voile de Véronique serait toujours au Vatican. Sa dernière ostentation daterait de 1854. Il ne porterait plus d'image.
LA "SAINTE COIFFE" DE LA CATHÉDRALE DE CAHORS (la mentonnière) "La cathédrale
Saint Etienne de Cahors conserve une étrange relique attribuée
au Christ par une tradition très ancienne. lien: http://anagogie.online.fr/1-reliques.htm "La Coiffe
est constituée de huit linges superposés et cousus
ensemble, bordés d'un ourlet. La confrontation
de la coiffe avec le Linceul pose deux problèmes distincts
selon qu'il s'agisse de l'image frontale ou dorsale. Ce "problème" n'en est pas un lorsqu'on considère la vision d'Anne Catherine Emmerich. Elle témoigne de la formation de l'image sur le linceul qui apparaît miraculeusement après la descente de la croix et avant la mise au tombeau. Certains linges n'avaient pas été marqués et la mentonnière n'avait probablement pas encore été passée.
LA SAINTE ROBE DE TREVES "On a souvent
opposé la Sainte Tunique d'Argenteuil à la Sainte
Robe de Trèves. La Sainte Robe de Trèves (in "Der Heilige Rock zu Trier" Paulinus Verlag). "La Sainte
Robe est plus ample ; sa largeur sous les bras est de 1,09 m. alors
que la Sainte Tunique ne fait que 90 cm. lien: http://anagogie.online.fr/1-reliques.htm
|
"Le carbone
comporte deux formes stables, le C 12 et le C 13, et une forme radioactive,
le C 14. Le carbone 14 se forme dans les régions hautes de l'atmosphère
qui sont bombardées par des neutrons provenant des fameux rayons
cosmiques. L'air que nous respirons et qui constitue l'atmosphère
est composé de 4/5 d'azote et 1/5 d'oxygène. Les neutrons
venus de l'espace frappent ci et là des atomes d'azote et les
transforment en atomes de C 14 [
]
|
Découvrez Anne Catherine Emmerich Retour Gabriel von Max (1885) " Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich) |
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