QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ?

La plus grande visionnaire de tous les temps

 

VIE ET EVANGILE DE JESUS-CHRIST, JOUR APRES JOUR

 

L'Annonciation

Marie, la jeune fille choisie.
L'ange Gabriel annonce la maternité de Marie.
Le Verbe s'incarne en Marie.
Marie en prière.

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Remarque sur la chronologie de l'an -5 dans ces pages

D'abord, pourquoi l'an -5 ? Anne Catherine révèle cette information le jour où elle voit la naissance de l'Enfant Jésus : "Jésus Christ est né avant que l'an 3997 du monde fût accompli ; on a oublié postérieurement les quatre années, moins quelque chose, écoulées depuis sa naissance jusqu'à la fin de l'an 4000 ; puis ensuite on a fait commencer notre nouvelle ère quatre ans plus tard.". Jésus serait donc né à la fin de l'an -5, notre calendrier ne commençant que 4 ans plus tard.

Une précision chronologique est apportée par Anne Catherine lors du séjour de Marie et Joseph à Bethléem. Dans la nuit du samedi au dimanche 9 décembre, ils fêtent la dédicace du temple (Hanouka); c'est le 25 Kislev dans le calendrier hébraïque.

Dans un extrait du livre de Joachim Bouflet "La vie de la Vierge Marie" inédit dans la traduction française de l'Abbé DE CAZALES, il semble que le 25 Kislev ne tombait pas le soir du samedi 8 décembre alors que Joseph commence à célébrer cette fête mais tombait le soir du vendredi 7 décembre.

La fête de la dédicace du temple n'aurait donc commencé réellement que le samedi soir 26 Kislev une fois le sabbat terminé. Cela semble être confirmé par le déroulement du récit fait par Anne Catherine. En effet, cette fête dure 8 jours jusqu'au 2 ou 3 Tevet suivant le nombre de jours de Kislev (29 ou 30). La sœur révélant : "La fête de la Dédicace finit avec le sabbat. Joseph n'alluma plus les petites lampes." le samedi 15 décembre était donc le 2 Tevet si Kislev avait 30 jours. Ainsi, le soir du vendredi 7 décembre était effectivement le 25 Kislev.

A partir de cette information est construit le calendrier présenté ici, en faisant le postula qu'il n'y a pas eu de fracture chronologique dans les visions et que le mois de Marhesvan faisait 29 jours (mais il peut en faire 30). .

 

Samedi 24 février (4 et 5 Adar) de l'an -5

 

annne catherine emmerich

Marie, la jeune fille choisie.

ISAIE 7:10. Le SEIGNEUR parla encore à Akhaz en ces termes :
11. « Demande un signe pour toi au SEIGNEUR ton Dieu, demande-le au plus profond ou sur les sommets, là-haut. »
12. Akhaz répondit : « Je n’en demanderai pas et je ne mettrai pas le SEIGNEUR à l’épreuve. »
13. Il dit alors : Ecoutez donc, maison de David !Est-ce trop peu pour vous de fatiguer les hommes,que vous fatiguiez aussi mon Dieu ?
14. Aussi bien le Seigneur vous donnera-t-il lui-même un signe : Voici que la jeune femme est enceinte et enfante un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.

LUC 1:26. Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth,
27.à une jeune fille accordée en mariage à un homme nommé Joseph, de la famille de David ; cette jeune fille s’appelait Marie.  (TOB)

 

Le 25 mars 1821, la sœur Emmerich dit :

[Durant la nuit passée, j'ai vu l'Annonciation au temps liturgique où l'Eglise célèbre cette fête. J'appris à cette occasion, d'une façon très nette, que si l'on s'en tient au déroulement de l'année, Marie était déjà enceinte de quatre semaines à la date du 25 mars: en effet, cela m'a été répété expressément, car j'avais déjà eu la vision de l'Annonciation le 25 février, qui est sa date réelle, mais je n'en avais pas parlé. Et cette nuit, j'ai revu ce mystère en ses moindres détails.]

Je vis la sainte Vierge peu après son mariage dans la maison de Joseph à Nazareth, où me conduisit mon guide. Joseph était parti avec deux ânes, je pense que c'était pour rapporter quelque chose dont il avait hérité, ou pour prendre les instruments de son métier. Il me sembla encore en route.

Outre la sainte Vierge et deux jeunes femmes de son âge qui avaient été, je crois, ses compagnes au temple, je vis dans la maison sainte Anne avec cette veuve, sa parente, qui était à son service, et qui, plus tard, l'accompagna à Bethléhem après la naissance de Jésus. Sainte Anne avait tout remis à neuf dans la maison.

Je vis les quatre femmes aller et venir dans l'intérieur, puis se promener ensemble dans la cour. Vers le soir, je les vis rentrer et prier debout autour d'une petite table ronde, après quoi elles mangèrent des herbes qui avaient été apportées là. Elles se séparèrent ensuite. Sainte Anne alla encore ça et là dans la maison comme une mère de famille occupée de son ménage. Les deux jeunes personnes allèrent dans leurs chambres séparées, et Marie aussi se retira dans la sienne.

La chambre de la sainte Vierge était sur le derrière de la maison, près du foyer. On y montait par trois marches, car le sol de cette partie de la maison était plus élevé que le reste et sur un fond de rocher. Vis-à-vis de la porte, la chambre était ronde, et dans cette partie circulaire qui était séparée par une cloison à hauteur d'homme, se trouvait roulé le lit de la sainte Vierge. Les parois de la chambre étaient revêtues jusqu'à une certaine hauteur d'une espèce de travail de marqueterie fait avec des morceaux de bois de différentes couleurs. Le plafond était formé par quelques solives parallèles, dont les intervalles étaient remplis par un clayonnage orné de figures d'étoiles.

Je fus conduite dans cette chambre par le jeune homme lumineux qui m'accompagne toujours, et je vis ce que je vais raconter aussi bien que peut le faire une misérable personne comme moi.

La sainte Vierge, en entrant, se revêtit, derrière la cloison de son lit, d'une longue robe de laine blanche avec une large ceinture, et se couvrit la tête d'un voile d'un blanc jaunâtre. Pendant ce temps, la servante entra avec une lumière, alluma une lampe à plusieurs bras, qui était suspendue au plafond, et se retira. La sainte Vierge prit alors une petite table basse qui était contre le mur, et la mit au milieu de la chambre. Elle était recouverte d'un tapis rouge et bleu au milieu duquel était brodée une figure ; je ne sais plus si c'était une lettre ou un ornement. Un rouleau de parchemin écrit était sur cette table.

La sainte Vierge, l'ayant dressée entre la place de son lit et la porte, à un endroit où le sol était recouvert d'un tapis, plaça devant un petit coussin rond pour s'y agenouiller ; elle se mit alors à genoux, les deux mains appuyées sur la table. La porte de la chambre était devant elle à droite ; elle tournait le dos à sa couche.

Marie baissa son voile sur son visage et joignit les mains devant sa poitrine, mais sans croiser les doigts. Je la vis prier longtemps ainsi avec ardeur, je visage tourné vers le ciel ; elle invoquait la rédemption, la venue du roi promis au peuple d'Israël, et elle demandait aussi à avoir quelque part à sa mission. Elle resta longtemps à genoux, ravie en extase ; puis elle pencha la tête sur sa poitrine.

 

Note: L'Eglise célèbre la fête de l'Annonciation le 25 mars, 9 mois exactement avant Noël.

 

Dimanche 25 février (5 Adar) de l'an -5

 

L'ange Gabriel annonce la maternité de Marie.

LUC 1:28.L’ange entra auprès d’elle et lui dit : « Sois joyeuse, toi qui as la faveur de Dieu, le Seigneur est avec toi. »
29.A ces mots, elle fut très troublée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
30.L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
31.Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus.
32.Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
33.il régnera pour toujours sur la famille de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
34.Marie dit à l’ange : « Comment cela se fera-t-il puisque je n’ai pas de relations conjugales ? »
35.L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint et sera appelé Fils de Dieu.
36.Et voici que Elisabeth, ta parente, est elle aussi enceinte d’un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile,
37.car rien n’est impossible à Dieu. »
38.Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu me l’as dit ! » Et l’ange la quitta. (TOB)

 

Alors, du plafond de la chambre, descendit à sa droite, en ligne un peu oblique, une telle masse de lumière que je fus obligée de me retourner vers la cour où était la porte ; je vis dans cette lumière un jeune homme resplendissant avec des cheveux blonds flottants, descendre devant elle à travers les airs : c'était l'ange Gabriel. Il lui parla, et je vis les paroles sortir de sa bouche comme des lettres de feu ; je les lus et je les entendis. Marie tourna un peu sa tête voilée vers le côté droit. Cependant, dans sa modestie, elle ne regarda pas. L'ange continua à parler. Marie tourna le visage de son côté, comme obéissant à un ordre, souleva un peu son voile, et répondit. L'ange parla encore ; Marie releva tout à fait son voile, regarda l'ange, et prononça les paroles sacrées :

" Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole ".

 

 

Le Verbe s'incarne en Marie.

JEAN 1:14 Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire, cette gloire que, Fils unique plein de grâce et de vérité, il tient du Père. (TOB)

 

La sainte Vierge était dans un ravissement profond ; la chambre était pleine de lumière, je ne vis plus la lueur de la lampe qui brûlait ; je ne vis plus le plafond de la chambre.

Le ciel parut ouvert ; mes regards suivirent au-dessus de l'ange une voie lumineuse ; je vis à l'extrémité de ce fleuve de lumière une figure de la sainte Trinité : c'était comme un triangle lumineux dont les rayons se pénétraient réciproquement. J'y reconnus ce que l'on ne peut qu'adorer, mais jamais exprimer, Dieu tout-puissant, le Père, le Fils et le Saint Esprit, et cependant un seul Dieu tout-puissant.

Quand la sainte Vierge eut dit : " Qu'il me soit fait selon votre parole ", je vis une apparition ailée du Saint Esprit, qui cependant ne ressemblait pas entièrement à la représentation ordinaire sous forme de colombe. La tête avait quelque chose du visage humain ; la lumière se répandait des deux côtés comme des ailes ; j'en vis partir comme trois courants lumineux vers le côté droit de la Sainte Vierge, où ils se réunirent.

Quand cette lumière pénétra son côté droit, la sainte Vierge devint elle-même lumineuse et comme diaphane ; il semblait que ce qu'elle avait d'opaque en elle se retirât devant cette lumière comme la nuit devant le jour. Elle était dans ce moment tellement inondée de lumière que rien en elle ne paraissait plus obscur ni opaque ; elle était resplendissante et comme illuminée tout entière.

Je vis après cela l'ange disparaître ; la voie lumineuse dont il était sorti se retira ; c'était comme si le ciel aspirait et faisait rentrer en lui ce fleuve de lumière.

Pendant que je voyais toutes ces choses dans la chambre de Marie, j'eus une impression personnelle d'une nature singulière J'étais dans une angoisse continuelle, comme si l'on m'eût dressé des embûches, et je vis un horrible serpent ramper à travers la maison et les degrés jusqu'à la porte près de laquelle j'étais quand la lumière pénétra la sainte Vierge ; le monstre était arrivé à la troisième marche. Ce serpent était à peu près de la longueur d'un enfant ; sa tête était large et plate ; il avait à la hauteur de la poitrine deux courtes pattes membraneuses, armées de griffes semblables à des ailes de chauve-souris, sur lesquelles il se traînait. Il était tacheté de diverses couleurs d'un aspect repoussant, et rappelait le serpent du Paradis, mais avec quelque chose de plus difforme et de plus horrible. Quand l'ange disparut de la chambre de la sainte Vierge, il marcha sur la tête de ce monstre devant la porte, et j'entendis un cri si affreux que j'en frissonnais. Je vis ensuite paraître trois esprits qui frappèrent ce hideux reptile et le chassèrent hors de la maison.

Après la disparition de l'ange, je vis la sainte Vierge dans un profond ravissement et toute recueillie en elle-même ; je vis qu'elle connaissait et adorait l'incarnation du Sauveur en elle, où il était comme un petit corps humain lumineux, complètement formé et pourvu de tous ses membres. Ici, à Nazareth, c'est tout autre chose qu'à Jérusalem ; à Jérusalem, les femmes doivent rester dans le vestibule, elles ne peuvent pas entrer dans le temple, les prêtres seuls ont accès dans le sanctuaire ; mais à Nazareth, c'est une vierge qui est elle-même le temple, le Saint des saints est en elle, le grand prêtre est en elle, et elle est seule près de lui. Combien cela est touchant, merveilleux, et pourtant simple et naturel ! Las paroles de David, dans le psaume 45, sont accomplies :

" Le Très Haut a sanctifié son tabernacle ; Dieu est au milieu de lui, il ne sera pas ébranlé ! "

Il était à peu près minuit quand je vis ce mystère.

 

Marie en prière.

Au bout de quelque temps, sainte Anne entra chez Marie avec les autres femmes. Un mouvement merveilleux dans la nature les avait éveillées ; une nuée lumineuse avait paru au-dessus de la maison. Quand elles virent la sainte Vierge à genoux au-dessous de la lampe, ravie en extase dans sa prière, elles s'éloignèrent respectueusement.

Au bout de quelque temps, je vis la sainte Vierge se relever et s'approcher de son petit autel, qui était contre le mur ; elle alluma la lampe et pria debout. Des rouleaux écrits étaient devant elle sur un pupitre élevé. Je la vis ensuite se mettre sur sa couche vers le matin.

Alors mon conducteur m'emmena ; mais quand je fus dans le petit vestibule de la maison, je fus prise d'une grande frayeur. Cet affreux serpent était là aux aguets, il se précipita sur moi et voulut se cacher dans les plis de ma robe. J'étais dans une horrible angoisse ; mais mon guide me retira promptement de là, et je vis reparaître les trois esprits qui frappaient de nouveau le monstre. Je crois toujours entendre son effroyable cri, et j'en frissonne encore.

En contemplant cette nuit le mystère de l'Incarnation, je fus encore instruite de plusieurs autres choses. Anne reçut une connaissance intérieure de ce qui s'accomplissait.

J'appris pourquoi le Rédempteur devait rester neuf mois dans le sein de sa mère et naître enfant, pourquoi il n'avait pas voulu naître homme fait comme notre premier père, se montrer dans toute sa beauté comme Adam sortant des mains du Créateur ; mais je ne puis plus exprimer cela clairement. Ce que j'en comprends encore, c'est qu'il a voulu sanctifier de nouveau la conception et la naissance des hommes, qui avaient été tellement dégradées par le péché originel. Si Marie devint sa mère et s'il ne vint pas plus tôt, c'est qu'elle seule était, ce que jamais créature ne fut avant elle ni après elle, le pur vase de grâce que Dieu avait promis aux hommes, et dans lequel il devait se faire homme, pour payer les dettes de l'humanité au moyen des mérites surabondants de sa Passion. La sainte Vierge était la fleur parfaitement pure de la race humaine, éclose dans la plénitude des temps. Tous les enfants de Dieu parmi les hommes, tous ceux qui, depuis le commencement, avaient travaillé à l'œuvre de la sanctification, ont contribué à sa venue. Elle était le seul or pur de la terre ; elle seule était la portion pure et sans tache de la chair et du sang de l'humanité tout entière, qui, préparée, épurée, recueillie, consacrée à travers toutes les générations de ses ancêtres, conduite, protégée et fortifiée sous le régime de la loi de Moise, se produisait enfin comme la plénitude de la grâce. Elle était prédestinée dans l'éternité, et elle a paru dans le temps comme mère de l'Eternel.

La sainte Vierge était âgée d'un peu plus de quatorze ans lors de l'incarnation de Jésus-Christ. Jésus-Christ arriva à l'âge de trente-trois ans et trois fois six semaines. Je dis trois fois six, parce que le chiffre six m'est montré en cet instant même trois fois répété.

 

Remarque sur les textes supplémentaires d'après Joachim BOUFLET

Entre crochets [...] et de couleur bleu clair sont ajoutés au texte original de la traduction française de "VIE DE LA SAINTE VIERGE MARIE, MERE DE JESUS." (Publiée en 1854, Traduction de l'Abbé DE CAZALES) des extraits de "LA VIE DE LA VIERGE MARIE. Traduit par Joachim BOUFLET" publiée aux Presses de la Renaissance (2006).

En effet, d'après Joachim BOUFLET, l'Abbé DE CAZALES a écarté de sa traduction française divers passages du texte original allemand de 1852. Ces passages manquants sont ainsi restaurés dans son livre. Quelques-uns figurent dans ces pages.

Un grand merci à Joachim BOUFLET pour le dévoilement de ces extraits inédits en français jusqu'en 2006.

 

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Avertissement

Il est important de préciser à propos des visions de la bienheureuse Anne Catherine Emmerich qu'elles relèvent d'un don gratuit et que béatifier une mystique n'équivaut pas à une reconnaissance officielle de ses visions qui prendraient alors un caractère dogmatique. Elles sont reconnues certes comme n'allant pas à l'encontre du magister de l'Eglise et pouvant servir à certains mais n'ont pas de caractère obligatoire.

 

Remerciements:

Le site https://www.livres-mystiques.com/ réalisé par le regretté Roland Soyer rend accessibles les éditions du XIXème siècle des visions d'Anne Catherine Emmerich (Traduction de l'Abbé DE CAZALES, Chanoine de Versailles, AMBROISE BRAY, Libraire Éditeur)

Le site de l'Alliance biblique française https://lire.la-bible.net/ qui permet de lire la Bible en ligne, notamment la Traduction Œcuménique de la Bible (2010). Pour vous procurer une Bible imprimée, rendez-vous sur www.editionsbiblio.fr

Joachim BOUFLET pour son livre "La vie de la Vierge Marie." publié aux Presses de la Renaissance (2006). Connue sous le nom des Presses de la Renaissance, la collection « Renaissance » intègre les éditions Plon en octobre 2021.

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