QUI ETAIT ANNE CATHERINE EMMERICH ?

La plus grande visionnaire de tous les temps

 

Son corps incorruptible après sa mort

(Photo: visage de Sainte Bernadette Soubirous)

 

Ici, point d'embaumement coûteux à l'image de grands dictateurs. Pas non-plus de momification à la manière des pharaons. Un simple constat ! Le corps d'Anne Catherine Emmerich est resté (un certain temps) incorruptible. Ce phénomène n'est pas rare. Thérèse d'Avila, Catherine de Sienne, Jacinta Marto, Catherine Labouré… comme Bernadette Soubirous (photo) présentent cette grâce. Plus de deux cents cas auraient été recensés à travers les siècles. Inventaire de chrétiens dont les corps ont été incorruptibles: cliquez ici!

Sainte Bernadette Soubirous (Apparitions de la Vierge Marie, l'Immaculée Conception, à Lourdes.) Depuis plus d'un siècle, son corps est toujours intact. Elle repose à Nevers + 1879.

Voici différents témoignages épistolaires à propos de l'enterrement puis des exhumations d'Anne Catherine.

[Le vicaire Hilgenberg écrivait] le 16 février [1824]:

" Je réponds à votre lettre que les obsèques ont eu lieu le vendredi 13. Le corps n'a pas été ouvert; cela sans doute aurait fait de la peine au Dr Wesener. Le corps n'a été enlevé du lit que le 12 dans l'après-midi. Les joues avaient encore de la rougeur des deux côtés ; mais comme dans son lit de mort, elle avait bu plus d'eau qu'à l'ordinaire, cette eau coulait de sa bouche et de son nez; sa tête aussi était humectée de sang. Elle fut aussitôt renfermée dans le cercueil, parce qu'après sa mort une foule de personnes désiraient la voir […]"

Dr Franz Wesener (1783-1832)

Le 26 mars 1824, le vicaire Hilgenberg écrivait à ce sujet à la sœur Sœntgen :

" Je vous dirai que, du 21 au 22 mars, le bourgmestre Moellmann, en présence des officiers de police et du menuisier Witte, a fait ouvrir par deux fossoyeurs la fosse de la défunte, comme elle-même l'avait prédit de son vivant, et que le corps a été trouvé tel qu'il y avait été déposé avant de l'enterrer on l'avait enveloppé dans un drap de lit de façon qu'on ne pouvait voir sa tête que par devant. L'eau qu'elle avait bue avant sa mort était sortie de sa bouche teinte en rouge et deux taches rougeâtres s'étaient montrées sur ses deux joues: en outre son visage paraissait plus beau dans le cercueil que sur son lit de mort. Lorsqu'on a ouvert le cercueil, après l'avoir déterré, on a trouvé le corps sans trace de corruption quoique la mort remontât à six semaines, toutefois les taches rouges avaient disparu et fait place à la pâleur. On a aussi pu voir les stigmates des pieds. Ils n'ont pas vu les mains qui avaient été fortement enveloppées dans le linceul avec le corps. Autour du haut de la tête, on a remarqué une humidité rougeâtre, ainsi qu'aux deux côtés du corps. Les gens en question craignaient qu'il n'en sortit de la mauvaise odeur: aussi avaient-ils allumé leurs pipes et le bourgmestre tenait son mouchoir devant son nez: mais cela n'était pas nécessaire: il n'y eut aucune mauvaise odeur. Le bourgmestre qui avait été chargé de l'opération par l'administration supérieure doit lui adresser un rapport: et maintenant le faux bruit cessera de courir […]

Peu de jours auparavant, [Mle Louise Hensel] avait déjà fait ouvrir la tombe, mais en secret, parce qu'elle aussi s'était inquiétée du bruit qui s'était répandu et parce qu'elle désirait voir encore une fois les traits d'une personne qu'elle avait eue en si grande vénération.

Louise Hensel (1798-1876)

"Il y avait déjà cinq semaines, a-t-elle écrit à l'auteur du présent livre, qu'elle était couchée sous la terre, cependant on ne pouvait pas distinguer la moindre odeur cadavéreuse. Le linceul était humide, comme s'il eût été lavé récemment, et étroitement collé aux membres. Le foin sur lequel elle était couchée était déjà moisi et pourri en grande partie. Les traits de son visage étaient pleins de charme et ne présentaient pas la moindre altération: la vue de son corps dont la forme se distinguait sous le linceul m'a laissé une impression touchante que je ne puis oublier. Je glissai sous sa tête une plaque de plomb où étaient inscrits son nom et la date de sa mort."

Le tombeau fut ouvert une troisième fois le 6 octobre 1858, ainsi que le rapporte la lettre suivante écrite à l'auteur par M. Krabbe, doyen du chapitre de Munster:

" Le 6 octobre 1858, la tombe de la défunte sœur Emmerich fut ouverte en présence de M. Bernard Schweling commissaire épiscopal et notaire apostolique, de M. Cramer, doyen de Dulmen et de plusieurs autres prêtres […] Mgr l'évêque autorisa l'érection d'une croix gothique en pierre sur la tombe, et l'ouverture de la fosse pour en poser les fondements, en présence de témoins. Lorsqu'on l'eut ouverte, on ne trouva plus rien du cercueil à l'exception d'un clou. Après avoir soigneusement enlevé la terre qui recouvrait les ossements, on fit venir de l'hôpital voisin deux sœurs de charité qui les retirèrent un à un et les présentèrent aux médecins présents, le Dr Wiesmann et le Dr Wesener dont le père avait donné ses soins à la défunte Emmerich pendant les dix dernières années de sa vie. Les ossements furent reconnus par les deux médecins comme étant ceux d'une femme et placés ensuite par les sœurs de charité dans un cercueil neuf en bois de chine. On finit par trouver le squelette entier dans une situation naturelle: il n'y manquait que la très-petite partie qui s'était dissoute et mêlée avec la terre. " " (Vie de la célèbre mystique tome 3 p593-598)

Son corps est donc resté au moins quelques semaines incorruptible. Rien ne permet de savoir à quel moment le corps s'est décomposé entre le 22 mars 1824 et le 6 octobre 1858.

 

 

Inventaire de Chrétiens dont les corps ont été incorruptibles

(Photo: visage de Sainte Bernadette Soubirous)

 

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Thomas Wegener (1900)

" Et moi je suis morte, je ne suis qu'un esprit; autrement je ne pourrais voir ces choses, car elles n'existent pas maintenant, et cependant maintenant elles existent. Mais cela n'existe pas dans le temps; en Dieu il n'y a pas de temps, en Dieu tout est présent ; je suis morte, je suis un esprit. " (Anne Catherine Emmerich)